
Joël Vigneron, président du groupement Tred Union et de l'Alliance professionnelle du transport routier © Tred Union
Avec la volonté de se réunir, de partager et de rompre avec l'isolement, le développement des groupements est l'une des évolutions observées dans le transport routier de marchandises en France ces dernières années. Astre, Evolutrans, Flo, France Benne... aujourd'hui ils rassemblent environ 500 entreprises de toutes tailles. Parmi eux, Tred Union créé en mai 2009 illustre leur montée en puissance. Présidé par Joël Vigneron, son réseau national comprend 119 sites présents dans 75 départements. Avec un parc de 13.000 cartes grises dont 6.000 moteurs et 7.000 remorques, ainsi qu'une offre logistique de 800.000 m2, Tred Union consolide un effectif de 9.000 collaborateurs et un chiffre d'affaires de 1,2 milliard d'euros. Soit les ressources de 58 adhérents avec filiales et agences.
Feuille de route
En moins de cinq ans, le groupement a conquis 75 % du territoire français et entend cette année "accélérer sa présence sur les départements vierges". Quatre candidats sont déjà en lice. En parallèle, un coordinateur technique a été recruté pour promouvoir les synergies entre adhérents. À l'instar de l'offre Tred Chariot assurant une prestation logistique globale incluant le transport et la livraison à domicile de colis lourds et volumineux à l'aide de moyens de manutention embarqués, 2015 sera consacrée à la promotion de services packagés sous les marques Tred Plateau et Tred Volume. Avec le renforcement de la communication interne et externe, une initiative originale vise à faciliter les échanges et les rencontres entre enfants des chefs d'entreprise appelés à prendre leur succession. Des réflexions sur l'ouverture à des transporteurs européens, le gaz naturel comme carburant, et la logistique urbaine figurent aussi à cette feuille de route.
Solutions à trouver
Présent au prochain SITL, Tred Union partage plusieurs enjeux avec les autres groupements membres de l'Alliance professionnelle du transport routier présidée aussi par Joël Vigneron. Le premier concerne "la concurrence des véhicules utilitaires, en particulier sur le segment des flux palettisés".
Feuille de route
En moins de cinq ans, le groupement a conquis 75 % du territoire français et entend cette année "accélérer sa présence sur les départements vierges". Quatre candidats sont déjà en lice. En parallèle, un coordinateur technique a été recruté pour promouvoir les synergies entre adhérents. À l'instar de l'offre Tred Chariot assurant une prestation logistique globale incluant le transport et la livraison à domicile de colis lourds et volumineux à l'aide de moyens de manutention embarqués, 2015 sera consacrée à la promotion de services packagés sous les marques Tred Plateau et Tred Volume. Avec le renforcement de la communication interne et externe, une initiative originale vise à faciliter les échanges et les rencontres entre enfants des chefs d'entreprise appelés à prendre leur succession. Des réflexions sur l'ouverture à des transporteurs européens, le gaz naturel comme carburant, et la logistique urbaine figurent aussi à cette feuille de route.
Solutions à trouver
Présent au prochain SITL, Tred Union partage plusieurs enjeux avec les autres groupements membres de l'Alliance professionnelle du transport routier présidée aussi par Joël Vigneron. Le premier concerne "la concurrence des véhicules utilitaires, en particulier sur le segment des flux palettisés".
"Un chiffre d'affaires consolidé de 1,2 milliard d'euros"
Un sujet sensible pour Tred Union qui, au travers de son réseau Pole articulé autour de quatre hubs régionaux, traite 850.000 palettes par an. En lien avec cette activité, le deuxième vise la gestion des palettes et le système échange supporté par les transporteurs sans rémunération des chargeurs. Quant au troisième enjeu, il pointe l'application et le contrôle des règles du cabotage avec, dans le même temps, la mise en œuvre rapide du projet de loi pour la croissance et l'activité (dite loi "Macron") qui impose de rémunérer au Smic français les chauffeurs étrangers travaillant dans l'Hexagone. "Ces sujets essentiels pour nos entreprises ont été remontés à nos fédérations professionnelles", indique Joël Vigneron.