
Le groupe minier russe met invoque le réchauffement climatique pour justifier l'accident ©greenpeace
Trois dirigeants arrêtés dans l'enquête sur la pollution dans l'Arctique
Trois dirigeants de la société dont une citerne d'hydrocarbures a provoqué une pollution sans précédent dans l'Arctique russe, ont été arrêtés et encourent jusqu'à cinq ans de prison, a indiqué mercredi 10 juin le comité d'enquête russe. Les trois responsables interpelés sont le chef de l'entreprise, filiale du grand groupe minier russe Norilsk Nickel, Pavel Smirnov, l'ingénieur principal Alexeï Stepanov et son adjoint Iouri Kouznetsov. Ils sont accusés d'avoir continué à utiliser la citerne de carburant en question sans effectuer les réparations dont la nécessité avait été établie en 2018. Le groupe a condamné des mesures "déraisonnablement sévères", considérant que ses hommes seraient "beaucoup plus utiles sur les lieux" de l'accident.
Le 29 mai, 21.000 tonnes de carburant contenu dans le réservoir d'une centrale thermique se sont déversées dans la rivière Ambarnaïa et les terrains alentour. Des responsables du groupe ont assuré que l'accident était dû au dégel du pergélisol, conséquence du réchauffement climatique, qui aurait provoqué l'effondrement des piliers soutenant la citerne construite en 1985, mais réparée en 2017.
L'accident est considéré par les organisations écologiques et les autorités comme le pire accident dû aux hydrocarbures dans l'Arctique russe, région fragile où les exploitations minières, gazières et pétrolières sont nombreuses et la pollution un problème croissant depuis l'époque soviétique.
Trois dirigeants de la société dont une citerne d'hydrocarbures a provoqué une pollution sans précédent dans l'Arctique russe, ont été arrêtés et encourent jusqu'à cinq ans de prison, a indiqué mercredi 10 juin le comité d'enquête russe. Les trois responsables interpelés sont le chef de l'entreprise, filiale du grand groupe minier russe Norilsk Nickel, Pavel Smirnov, l'ingénieur principal Alexeï Stepanov et son adjoint Iouri Kouznetsov. Ils sont accusés d'avoir continué à utiliser la citerne de carburant en question sans effectuer les réparations dont la nécessité avait été établie en 2018. Le groupe a condamné des mesures "déraisonnablement sévères", considérant que ses hommes seraient "beaucoup plus utiles sur les lieux" de l'accident.
Le 29 mai, 21.000 tonnes de carburant contenu dans le réservoir d'une centrale thermique se sont déversées dans la rivière Ambarnaïa et les terrains alentour. Des responsables du groupe ont assuré que l'accident était dû au dégel du pergélisol, conséquence du réchauffement climatique, qui aurait provoqué l'effondrement des piliers soutenant la citerne construite en 1985, mais réparée en 2017.
L'accident est considéré par les organisations écologiques et les autorités comme le pire accident dû aux hydrocarbures dans l'Arctique russe, région fragile où les exploitations minières, gazières et pétrolières sont nombreuses et la pollution un problème croissant depuis l'époque soviétique.