
© RFF/GIRAUD PHILIPPE
L'accord franco-italien concernant le tunnel Lyon-Turin sera finalisé mardi, a annoncé le ministre français des Transports. "Cet accord devrait être finalisé" à l'occasion d'une commission intergouvernementale qui se tiendra à Rome, a précisé Thierry Mariani. "Si le calendrier parlementaire nous le permet, l'accord pourra être présenté au Parlement au tout début de l'année prochaine ce qui le rendra définitif", a-t-il poursuivi.
Une ligne stratégique
L'accord prévoit que l'Italie assumera 57,9 % du financement de la première phase du tunnel Lyon-Turin et la France 42,1 %. La France et l'Italie ont signé en 2001 un accord pour la construction de la ligne de TGV Lyon-Turin. Cette ligne, jugée stratégique pour le réseau européen et subventionnée par l'UE, raccourcira le trajet entre Paris et Milan à 4 heures contre 7 actuellement. Le coût total de la ligne est estimé entre 15 et 20 milliards d'euros dont une partie financée par l'UE.
Le projet rencontre toutefois de vives protestations en Italie, les opposants craignant notamment une détérioration du paysage de la vallée de Suse.
Concernant la mise en service de la deuxième voie du tunnel ferroviaire du Mont-Cenis, M. Mariani a indiqué que, "selon son homologue italien" (le nouveau ministre italien des Transports, Mario Sciacca), celle-ci devrait intervenir début 2012. Quatre années de travaux (2007-2011) ont été nécessaires pour l'agrandissement du tunnel du Mont-Cenis. La mise en service de sa deuxième voie doit permettre d'accroître le trafic des trains de fret, chargés de camions, entre Modane et Bardonèche, en Italie.
Une ligne stratégique
L'accord prévoit que l'Italie assumera 57,9 % du financement de la première phase du tunnel Lyon-Turin et la France 42,1 %. La France et l'Italie ont signé en 2001 un accord pour la construction de la ligne de TGV Lyon-Turin. Cette ligne, jugée stratégique pour le réseau européen et subventionnée par l'UE, raccourcira le trajet entre Paris et Milan à 4 heures contre 7 actuellement. Le coût total de la ligne est estimé entre 15 et 20 milliards d'euros dont une partie financée par l'UE.
Le projet rencontre toutefois de vives protestations en Italie, les opposants craignant notamment une détérioration du paysage de la vallée de Suse.
Concernant la mise en service de la deuxième voie du tunnel ferroviaire du Mont-Cenis, M. Mariani a indiqué que, "selon son homologue italien" (le nouveau ministre italien des Transports, Mario Sciacca), celle-ci devrait intervenir début 2012. Quatre années de travaux (2007-2011) ont été nécessaires pour l'agrandissement du tunnel du Mont-Cenis. La mise en service de sa deuxième voie doit permettre d'accroître le trafic des trains de fret, chargés de camions, entre Modane et Bardonèche, en Italie.