UMF : "Se préparer dès maintenant aux tendances à venir"

L'Union maritime et fluviale de Marseille-Fos réclame le maintien à niveau des infrastructures internes et externes pour pouvoir profiter pleinement de l'amélioration de l'image du port. Pour le reste, elle s'appuie sur le savoir-faire de ses membres, notamment pour son travail de promotion.
Depuis son élection comme président de l'Union maritime et fluviale de Marseille-Fos (UMF) le 26 juin, Jean-Claude Sarremejeanne est très sollicité. Déjà promoteur actif de la place portuaire, en particulier dans son domaine, le fret conventionnel, celui qui préside la société de manutention fosséenne Sosersid est désormais investi d'une mission plus large encore. "Ce qui m'intéresse, c'est la viabilité et la croissance de nos entreprises, lance-t-il. Nous représentons 25.000 emplois. Il faut les préserver et je suis persuadé que nous avons la capacité de les développer".
La question du manque de fiabilité étant un souvenir de plus en plus ancien, il faut tirer parti du regain d'intérêt des chargeurs pour les services du polyvalent Grand Port maritime de Marseille-Fos. Comme elle le fait depuis 2016, la fédération des entreprises portuaires a participé au dernier congrès de l'EPCA (European Petro Chemical Association) à Berlin, où elle a pu constater que la cote du port provençal remonte auprès des acteurs de la filière.
Sa secrétaire générale, Marie-Hélène Pasquier, est formelle : "L'image de Marseille s'est améliorée, elle est devenue celle d'un port qui travaille bien. Sur la pétrochimie, une de nos spécialités, nous avons les atouts pour reprendre notre place. Nous devons être en capacité de recevoir des projets d'implantation".

Recherche de partenariats

L'UMF place la promotion du savoir-faire de ses membres, filière par filière, parmi les trois ingrédients du développement portuaire, avec des infrastructures performantes et des tarifs attractifs. "Il y a d'autres axes de croissance que le conteneur, qui est en pleine réussite, observe Jean-Claude Sarremejeanne. Nous organisons le futur, il faut se préparer dès maintenant aux tendances à venir".
Après s'être déplacé sur les installations belges de North Sea Port (Gand, Flessingue et Terneuzen), ses membres recevront une délégation venue de Duisbourg, dans une volonté de "nouer des partenariats à l'étranger". Marie-Hélène Pasquier précise l'intérêt de la démarche : "Nous voulons élargir notre hinterland. Il y a des mastodontes et des ports de taille moyenne. Marseille est de ceux-là, nous devons faire en sorte d'exister et l'Allemagne fait partie des débouchés".

L'affaire du contournement de Lyon

L'approfondissement ou le maintien de l'hinterland passe par cette fameuse question des infrastructures. Sur ce plan, plusieurs sujets de "lobbying auprès des décideurs" sont sur le bureau de l'UMF.
Jean-Claude Sarremejeanne demande ainsi "comment maintenir la croissance dans le conteneur sans le tronçon routier Fos-Salon", qui doit soulager les routes nationales proches de la zone industrialo-portuaire et dont le débat public est en préparation. Le point de friction majeur du moment est la question du contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise (CFAL), dont le développement asymétrique concomitamment à celui du Lyon-Turin agace les professionnels portuaires du Sud de la France.

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