L'exercice Obaganme Express, d'une durée prévue de cinq jours, a commencé le 20 mars à Lagos, la capitale économique du Nigeria, selon Suleman Daun, le porte-parole de la marine nigériane. Des manœuvres qui visent à améliorer la lutte conjointe "contre la piraterie et les autres activités illégales maritimes dans le golfe de Guinée", a-t-il précisé. Six navires, deux remorqueurs, deux hélicoptères et un avion de patrouille maritime de l'armée nigériane ont été déployés aux côtés de navires de guerre des marines américaine, britannique, française et italienne.
Perpétrées essentiellement par des pirates nigérians, les attaques de navires dans le but d'enlever leurs équipages et de les échanger contre des rançons sont devenues très fréquentes ces dernières années dans le golfe de Guinée qui s'étend le long de 5.700 km de côtes en Afrique de l'Ouest. En 2020, 130 des 135 enlèvements de marins recensés dans le monde, soit plus de 95 %, ont eu lieu dans cette zone, selon un récent rapport du Bureau maritime international.
"Région la plus dangereuse du monde"
Selon le bilan annuel 2020 du Mica Center, le centre français d’analyse et d’évaluation de la situation sécuritaire maritime mondiale, "le golfe de Guinée, considéré comme la région la plus dangereuse du monde, enregistre toujours de nombreux incidents accompagnés d'actions violentes et de kidnappings. La zone d'intervention des pirates s'étend désormais du large du Ghana jusqu'à la Guinée équatoriale." Le Mica Center note également que le Nigeria est l’approche maritime la plus touchée par le phénomène de piraterie et de brigandage en 2020.
Ces dernières années, les pirates se sont professionnalisés et ont étendu leur présence dans le golfe de Guinée, attaquant désormais des navires en haute mer. Le 11 mars 2021, quinze membres d'équipage d'un navire-citerne de Poli Shipmanagement, avaient été enlevés par des pirates dans cette zone. Trois jours plus tard, c’était au tour d’un navire de la société Bourbon Offshore de subir une attaque au large du Bénin, attaque déjouée par l’intervention rapide de deux patrouilleurs militaires nigérians.
Le premier opérateur mondial conteneurisé, Maersk, avait appelé début mars au déploiement rapide d'une importante intervention maritime internationale pour lutter contre la piraterie dans cette région.
Perpétrées essentiellement par des pirates nigérians, les attaques de navires dans le but d'enlever leurs équipages et de les échanger contre des rançons sont devenues très fréquentes ces dernières années dans le golfe de Guinée qui s'étend le long de 5.700 km de côtes en Afrique de l'Ouest. En 2020, 130 des 135 enlèvements de marins recensés dans le monde, soit plus de 95 %, ont eu lieu dans cette zone, selon un récent rapport du Bureau maritime international.
"Région la plus dangereuse du monde"
Selon le bilan annuel 2020 du Mica Center, le centre français d’analyse et d’évaluation de la situation sécuritaire maritime mondiale, "le golfe de Guinée, considéré comme la région la plus dangereuse du monde, enregistre toujours de nombreux incidents accompagnés d'actions violentes et de kidnappings. La zone d'intervention des pirates s'étend désormais du large du Ghana jusqu'à la Guinée équatoriale." Le Mica Center note également que le Nigeria est l’approche maritime la plus touchée par le phénomène de piraterie et de brigandage en 2020.
Ces dernières années, les pirates se sont professionnalisés et ont étendu leur présence dans le golfe de Guinée, attaquant désormais des navires en haute mer. Le 11 mars 2021, quinze membres d'équipage d'un navire-citerne de Poli Shipmanagement, avaient été enlevés par des pirates dans cette zone. Trois jours plus tard, c’était au tour d’un navire de la société Bourbon Offshore de subir une attaque au large du Bénin, attaque déjouée par l’intervention rapide de deux patrouilleurs militaires nigérians.
Le premier opérateur mondial conteneurisé, Maersk, avait appelé début mars au déploiement rapide d'une importante intervention maritime internationale pour lutter contre la piraterie dans cette région.