Un an après Athènes, le secteur du short sea veut des actes

Un an après la déclaration d'Athènes, signée par les gouvernements des pays membres de l'UE, les professionnels réclament l'application de leurs engagements en faveur du développement du short sea.
Le 7 mai 2014, les ministres de l'Union européenne réunis à Athènes autour du thème de la mer approuvaient une déclaration commune reconnaissant l'importance du transport maritime de courte distance dans l'économie de l'UE. Un an après, les professionnels du secteur ont signé une lettre ouverte pour rappeler aux gouvernements leur engagement de "faire tous les efforts qui permettront de parvenir à un accord ambitieux pour le transport maritime".
Les organisations signataires balayent tout le spectre du secteur du transport maritime. On y retrouve les chargeurs (ESC), les commissionnaires de transport (Clecat), les courtiers et agents (Ecasba), les ports (ESPO), les opérateurs portuaires (Feport) et bien sûr les armateurs (Ecsa et World Shipping Council), dont les transporteurs rouliers (Interferry) et les spécialistes du short sea (European Shortsea Network).
Elles se félicitent que plusieurs des objectifs de la déclaration d'Athènes aient été repris dans la révision à mi-parcours de la politique de transport maritime à l'horizon 2018 et aient été débattues en détails lors de l'European Shipping Week en mars dernier.
Elles souhaitent pourtant rappeler aux États membres et à la Commission européenne leur engagement d'"exploiter pleinement le potentiel du short sea shipping et des services de transport maritime pour les entreprises et les citoyens en Europe" et les pressent de passer aux actes.

Freins administratifs et politiques

Le secteur maritime européen s'impatiente devant le peu d'avancée alors que les avantages du short sea en termes d'écologie et comme solution à la congestion routière sont officiellement reconnus depuis bien longtemps. Il se plaint d'un investissement insuffisant et de contraintes réglementaires et administratives plus lourdes et coûteuses que pour les modes routier et ferroviaire concurrents. Il déplore par exemple qu'une marchandise transportée au-delà de 12 milles des côtes perde son statut communautaire.

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