Quelque 90 entreprises marseillaises ont créé un collectif pour presser l'État de sauver la SNCM et ses retombées économiques pour la place portuaire.
L'avenir incertain de la SNCM préoccupe, bien au-delà de ses salariés. Tandis que l'armateur a de graves difficultés de trésorerie, prévoit la suppression de 500 postes et pourrait être obligé de rembourser 220 millions d'euros d'aides publiques après une condamnation de la Commission européenne, des entrepreneurs de la place portuaire lancent un appel au sauvetage de la compagnie.
C'est Robert Martinetti, patron de la société marseillaise de réparation et de maintenance Macor, qui a pris l'initiative de réunir un collectif pour adresser au Premier ministre une lettre ouverte de soutien à la SNCM. Cet ensemble est composé de près de 90 entreprises locales, fournisseurs et partenaires, concernées par les retombées économiques de l'activité de la compagnie. Il représenterait plus de 1.000 emplois à Marseille.
C'est Robert Martinetti, patron de la société marseillaise de réparation et de maintenance Macor, qui a pris l'initiative de réunir un collectif pour adresser au Premier ministre une lettre ouverte de soutien à la SNCM. Cet ensemble est composé de près de 90 entreprises locales, fournisseurs et partenaires, concernées par les retombées économiques de l'activité de la compagnie. Il représenterait plus de 1.000 emplois à Marseille.