
Le 12 juillet 2013, un incendie avait été détecté sur le 787 "Dreamliner" d'Ethiopian Airlines © Ethiopian Airlines
Un défaut du système électrique serait bien à l'origine d'un feu sur le Dreamliner d'Ethiopian Airlines en 2013 à Heathrow, a indiqué mercredi 19 août le bureau d'enquête britannique sur les accidents aériens (AAIB). Le départ de feu a été provoqué au niveau du système de localisation d'urgence (ELT) par un court-circuit au sein du coffrage de la batterie lithium-métal de l'ELT, provoquant des dégâts majeurs sur le fuselage, explique l'AAIB dans un rapport. L'hypothèse d'un problème sur les batteries avait été écartée dans un premier temps, mais le rapport d'enquête confirme qu'un défaut dans l'architecture du système électrique est en cause.
Les matériaux composites en cause
"Les fils de l'accumulateur, coincées dans le coffrage de l'ELT, ont probablement provoqué un court-circuit qui a entraîné un rapide déchargement de la batterie. Les tests effectués avec le constructeur et le fabricant de l'ELT ont confirmé que c'est la cause la plus probable de l'embrasement de l'ELT, combiné avec le déchargement d'une seule cellule (de la batterie)", précise l'AAIB.
Les enquêteurs pointent aussi du doigt les problèmes particuliers posés par les nouveaux matériaux composites utilisés dans le fuselage de l'appareil : "La température s'est élevée au point de faire fondre la résine présente dans le matériau composite, attisant le feu", expliquent-ils.
Le 12 juillet 2013, un incendie avait été détecté sur le 787 "Dreamliner" africain, stationné sans passager sur le tarmac de l'aéroport britannique, provoquant sa fermeture pour 90 minutes.
La batterie de l'ELT, fabriquée par l'américain Honeywell, en cause dans cet incident, est à distinguer des batteries lithium-ion qui alimentent l'appareil lui-même, et qui ont provoqué des incendies sur des Dreamliner japonais. L'AAIB a émis des recommandations aux agences de sécurité aérienne, les enjoignant de vérifier tous les équipements utilisant une batterie lithium-metal "afin de s'assurer qu'ils présentent un niveau suffisant de protection des circuits" et que la batterie "est capable d'évacuer correctement la chaleur produite". Le Boeing 787, aussi appelé "Dreamliner" par le constructeur, est l'appareil utilisant la plus grande puissance électrique. Ses batteries embarquent une puissance d'environ 1 MWatt.
Les matériaux composites en cause
"Les fils de l'accumulateur, coincées dans le coffrage de l'ELT, ont probablement provoqué un court-circuit qui a entraîné un rapide déchargement de la batterie. Les tests effectués avec le constructeur et le fabricant de l'ELT ont confirmé que c'est la cause la plus probable de l'embrasement de l'ELT, combiné avec le déchargement d'une seule cellule (de la batterie)", précise l'AAIB.
Les enquêteurs pointent aussi du doigt les problèmes particuliers posés par les nouveaux matériaux composites utilisés dans le fuselage de l'appareil : "La température s'est élevée au point de faire fondre la résine présente dans le matériau composite, attisant le feu", expliquent-ils.
Le 12 juillet 2013, un incendie avait été détecté sur le 787 "Dreamliner" africain, stationné sans passager sur le tarmac de l'aéroport britannique, provoquant sa fermeture pour 90 minutes.
La batterie de l'ELT, fabriquée par l'américain Honeywell, en cause dans cet incident, est à distinguer des batteries lithium-ion qui alimentent l'appareil lui-même, et qui ont provoqué des incendies sur des Dreamliner japonais. L'AAIB a émis des recommandations aux agences de sécurité aérienne, les enjoignant de vérifier tous les équipements utilisant une batterie lithium-metal "afin de s'assurer qu'ils présentent un niveau suffisant de protection des circuits" et que la batterie "est capable d'évacuer correctement la chaleur produite". Le Boeing 787, aussi appelé "Dreamliner" par le constructeur, est l'appareil utilisant la plus grande puissance électrique. Ses batteries embarquent une puissance d'environ 1 MWatt.