Un navire de la compagnie britannique P&O Ferries, qui a créé le scandale après le licenciement de 800 marins, a été immobilisé le 25 mars et déclaré inapte à la navigation, notamment en raison de manquements dans la formation de l'équipage, selon les garde-côtes.
L’"European Causeway" a été bloqué par les autorités dans le port nord-irlandais de Larne en raison de manquements concernant notamment la "formation de l'équipage" et la documentation du navire. Le ferry, qui assure la liaison entre Cairnryan (Écosse) et Larne, restera à quai "jusqu'à ce que ces problèmes soient résolus par P&O. Il ne sera réinspecté qu'ensuite", a prévenu la Maritime and Coastguard Agency.
"Je ne compromettrai pas la sécurité de ces navires et P&O ne pourra pas précipiter la formation d'équipages inexpérimentés", a tweeté Grant Shapps, ministre britannique des Transports. L'immobilisation du bateau montre que "le groupe de gangsters capitalistes P&O n'est pas en mesure de gérer un service sûr après le massacre des emplois", a déclaré Mick Lynch, le secrétaire général du syndicat RMT, appelant à la réembauche des équipages licenciés.
5,5 livres de l’heure
La compagnie de ferries a suscité l'indignation en renvoyant brutalement 800 marins le 17 mars, remplacés par d’autres qui toucheront 5,5 livres (6,6 euros) par heure, soit bien moins que le salaire minimum britannique, d’après Peter Hebblethwaite, le patron de la P&O Ferries.
Le gouvernement a indiqué qu'il allait engager des poursuites judiciaires contre la compagnie suite à ces licenciements. Le ministre des Transports a annoncé le 17 mars qu'il comptait présenter la semaine prochaine au Parlement "un paquet de mesures" pour "éliminer toutes les failles" de la législation actuelle et assurer que les compagnies de ferries travaillant avec des ports britanniques paient le salaire minimum – et ainsi "forcer (P&O) à faire marche arrière".
"Je ne compromettrai pas la sécurité de ces navires et P&O ne pourra pas précipiter la formation d'équipages inexpérimentés", a tweeté Grant Shapps, ministre britannique des Transports. L'immobilisation du bateau montre que "le groupe de gangsters capitalistes P&O n'est pas en mesure de gérer un service sûr après le massacre des emplois", a déclaré Mick Lynch, le secrétaire général du syndicat RMT, appelant à la réembauche des équipages licenciés.
5,5 livres de l’heure
La compagnie de ferries a suscité l'indignation en renvoyant brutalement 800 marins le 17 mars, remplacés par d’autres qui toucheront 5,5 livres (6,6 euros) par heure, soit bien moins que le salaire minimum britannique, d’après Peter Hebblethwaite, le patron de la P&O Ferries.
Le gouvernement a indiqué qu'il allait engager des poursuites judiciaires contre la compagnie suite à ces licenciements. Le ministre des Transports a annoncé le 17 mars qu'il comptait présenter la semaine prochaine au Parlement "un paquet de mesures" pour "éliminer toutes les failles" de la législation actuelle et assurer que les compagnies de ferries travaillant avec des ports britanniques paient le salaire minimum – et ainsi "forcer (P&O) à faire marche arrière".
