Un hall d'assemblage pour le Skylander
© SAI
Le hall d'assemblage des prototypes du Skylander vient d'être mis en service en Meurthe-et-Moselle. Quatre prototypes du Skylander SK-105 vont être assemblés dans ce hangar réalisé en 2008 sur l'ancienne base aérienne de l'Otan de Chambley-Bussières. Les premiers exemplaires de ce bi-turbopropulseur pouvant transporter des passagers (19 places) et/ou des marchandises (2,7 t) vont sortir en 2013 de la chaîne de montage devant être implantée sur le site, a assuré Serge Bitboul, un ingénieur qui dirige la société d'ingénierie aéronautique Geci International, dont SAI est la filiale.
Le Skylander accédera à n'importe quelle piste grâce à des trains d'atterrissage fixes. Cette "camionnette à ailes" sera proposée à 3,4 M EUR l'exemplaire. L'avion est "destiné à opérer dans des environnements à faibles infrastructures pour faire du transport de passagers, de cargo et de fret mais également de l'évacuation sanitaire ou du transport humanitaire", a expliqué M. Bitboul.
"Pour boucler, nous avons besoin d'encore 40 M EUR", a-t-il ajouté. "Des investisseurs français et étrangers mais aussi l’État, par le biais du Fonds stratégique d'investissement, réfléchissent sur un participation à notre capital", a-t-il dit en annonçant des décisions "dans les semaines qui viennent". Geci International doit vendre au moins 200 avions pour rentabiliser son programme. Le groupe bénéficie de soutiens financiers de l’État et de la Région Lorraine, qui vient de lui accorder une avance remboursable de 7 M EUR.
151 commandes fermes
Début décembre, le constructeur avait annoncé la signature avec une compagnie aérienne privée russe d'un protocole d'accord pour la livraison d'ici 2014 de 40 unités pour un montant de 193 M EUR. Cette commande était venue s'ajouter aux 111 commandes fermes de 700 M EUR déjà enregistrées par le groupe en Chine et en Indonésie.
Le Skylander accédera à n'importe quelle piste grâce à des trains d'atterrissage fixes. Cette "camionnette à ailes" sera proposée à 3,4 M EUR l'exemplaire. L'avion est "destiné à opérer dans des environnements à faibles infrastructures pour faire du transport de passagers, de cargo et de fret mais également de l'évacuation sanitaire ou du transport humanitaire", a expliqué M. Bitboul.
"Pour boucler, nous avons besoin d'encore 40 M EUR", a-t-il ajouté. "Des investisseurs français et étrangers mais aussi l’État, par le biais du Fonds stratégique d'investissement, réfléchissent sur un participation à notre capital", a-t-il dit en annonçant des décisions "dans les semaines qui viennent". Geci International doit vendre au moins 200 avions pour rentabiliser son programme. Le groupe bénéficie de soutiens financiers de l’État et de la Région Lorraine, qui vient de lui accorder une avance remboursable de 7 M EUR.
151 commandes fermes
Début décembre, le constructeur avait annoncé la signature avec une compagnie aérienne privée russe d'un protocole d'accord pour la livraison d'ici 2014 de 40 unités pour un montant de 193 M EUR. Cette commande était venue s'ajouter aux 111 commandes fermes de 700 M EUR déjà enregistrées par le groupe en Chine et en Indonésie.
