
© GPMH
Modes overseas et terrestres confondus, à l'issue du premier semestre, le fret ferroviaire exprimée en tonnes-kilomètres enregistre la plus forte progression. À 3,3 %, cette croissance est essentiellement tirée par les flux internationaux (+ 14 %), en sortie notamment (+ 18,7 %) tandis que la hausse des entrées et du transit est légèrement supérieure à 10 %. Ces tendances positives compensent le repli de 1,5 % au plan national. Suit la voie d'eau avec un développement de 2,2 % réparti de façon quasi égale entre les activités domestiques et internationales. Avec ceux de Calais, les tonnages des Grands Ports maritimes affichent une légère augmentation (+ 0,3 %). Cette stabilité cache cependant un grand écart entre les sorties (+ 4,2 %) et les entrées (- 1,5 %) impactées par les reculs du pétrole brut (- 4,1 %) et des autres vracs liquides et solides (8,7 %) débarqués. Satisfaction en revanche sur le front des diverses puisque les conteneurs bondissent en tonnage de 6,1 % et les marchandises conventionnelles de 8,2 %. Plus inquiétantes sont les tendances du cargo dans les aéroports français. Concentrant l'essentiel des trafics, les places franciliennes décrochent une nouvelle fois de 5 % à fin juillet tandis que les tonnages des principaux aéroports de province s'apprécient de 3,9 % au premier semestre. Quant au mode routier, la prévision 2013 faite par la FNTR lors de son récent congrès (- 1,9 % dans "L'Antenne" du 21 octobre) se confirme. Après une baisse de 3,9 % au premier trimestre, les tonnes-kilomètres produites dans la filière reculent de 0,9 % au deuxième. À l'intérieur, le compte d'autrui représente plus de 80 % de l'activité.
Tensions sur l'emploi et les prix
Selon le dernier recensement du CGDD, le secteur des transports et de la logistique serait à l'origine de 1,345 million d'emplois en France à fin juin, près de 1,4 million intérimaires compris. Hors intérim (- 3,7 %), ce chiffre est stable depuis un an et consolide les transports terrestres, aériens et maritimes, l'entreposage et services auxiliaires aux transports, les activités de poste et de courrier. À partir des données de Pôle emploi, les demandeurs d'emplois dans la filière s'élèveraient à 567.000 (+ 1,6 %). Soit un indicateur de tension du marché du travail "Transport et Logistique" (nombre de nouvelles offres pour 100 nouvelles demandes) de 33 % en baisse de 4 points. La diminution de cet indicateur traduit une dégradation et non une amélioration du marché du travail d'un secteur.
Tensions sur l'emploi et les prix
Selon le dernier recensement du CGDD, le secteur des transports et de la logistique serait à l'origine de 1,345 million d'emplois en France à fin juin, près de 1,4 million intérimaires compris. Hors intérim (- 3,7 %), ce chiffre est stable depuis un an et consolide les transports terrestres, aériens et maritimes, l'entreposage et services auxiliaires aux transports, les activités de poste et de courrier. À partir des données de Pôle emploi, les demandeurs d'emplois dans la filière s'élèveraient à 567.000 (+ 1,6 %). Soit un indicateur de tension du marché du travail "Transport et Logistique" (nombre de nouvelles offres pour 100 nouvelles demandes) de 33 % en baisse de 4 points. La diminution de cet indicateur traduit une dégradation et non une amélioration du marché du travail d'un secteur.
"Conteneurs en hausse de plus de 6 % dans les ports français"
S'agissant des prix enfin, une tendance générale à la baisse apparaît sauf dans le fret aérien qui bénéficie d'une revalorisation de ses tarifs depuis plusieurs mois. À l'issue du deuxième trimestre, elle s'essouffle toutefois (+ 0,7 %) sous l'effet des diminutions en Europe et avec l'Afrique. Sur les autres destinations, les tarifs sont stables ou en légère augmentation. Ailleurs, la baisse des prix est inférieure à 1 %. Elle est légèrement supérieure dans le maritime mais l'indicateur du CGDD est peu révélateur des évolutions tarifaires sur ce marché puisque calculé uniquement sur les transports de fret par ferry et dans le vrac dont les taux sont très volatils.