Véritable baromètre du port de commerce, les importations de granulats marins (deux opérateurs) sont revenus à des scores honorables (96.547 tonnes, + 44,5 %) après une année 2010 catastrophique. Ce n’est pas le cas des exportations de panneaux de particules vers le Royaume-Uni par le groupe Linex qui ont encore chuté d’un cran à 11.294 tonnes, toujours pénalisées par les parités monétaires et la santé précaire de l’économie britannique.
Retour de petits trafics
Pour le reste, les trafics classiques du port, essentiellement à l’import, n’ont connu que des évolutions à la marge. Ainsi les importations de bois sciés ont plutôt reculé à moins de 28.000 tonnes, celles de pâtes à papier se sont stabilisées à 23.500 tonnes et celles de néphéline ont nettement progressé à 20.628 tonnes (+ 39,8 %). À noter également l’apparition ou le retour de petits trafics comme les rails, les treillis soudés ou les poissons congelés.
Retour de petits trafics
Pour le reste, les trafics classiques du port, essentiellement à l’import, n’ont connu que des évolutions à la marge. Ainsi les importations de bois sciés ont plutôt reculé à moins de 28.000 tonnes, celles de pâtes à papier se sont stabilisées à 23.500 tonnes et celles de néphéline ont nettement progressé à 20.628 tonnes (+ 39,8 %). À noter également l’apparition ou le retour de petits trafics comme les rails, les treillis soudés ou les poissons congelés.
“Des scores honorables après une année 2010 catastrophique”
Face à ce constat récurrent, le Département de Seine-Maritime, propriétaire des installations portuaires, a renoncé à son projet d’aménagement du fond du bassin Freycinet (nouveau quai, terre-pleins). Machine arrière également pour le groupe SIRH (Société d’importation et de raffinage d’huiles). Si la fibre fécampoise a joué en 2010 pour le déménagement du siège social vers le parc d’activités des Hautes-Falaises, les projets de nouveaux stockages en zone portuaire semblent oubliés. En 2011, pas une seule goutte d’huile n’a quitté Fécamp et les importations ont chuté de 24,6 %.
En revanche, l’année 2011 a été marquée par deux événements majeurs dans l’activité portuaire : l’inaugration en février du premier port à sec de Haute-Normandie offrant 180 places nouvelles aux plaisanciers et l’installation en novembre d’un nouveau chantier naval baptisé Seine et Manche. Son ambition est de produire dès 2012 trois navires par an de 20 à 100 mètres, avec une prédilection pour les barges fluviales destinées à l’axe Seine.