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Un million d'articles de contrefaçon saisis ces derniers mois par les douanes ont été passés au broyeur mardi 11 juin dans toute la France, pour lutter contre un "crime économique" responsable d'un manque à gagner annuel de 6 milliards d'euros. En visite au centre d'échange international de La Poste de Chilly-Mazarin (Essonne), où transitent chaque jour 13.000 colis, la ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, a donné mardi matin le coup d'envoi de la première Journée nationale de destruction de contrefaçons. Alors qu'en 1994, 200.000 produits contrefaits étaient interceptés par les douanes, ce chiffre est passé à 2,3 millions en 1998 pour atteindre 8,6 millions en 2011. L'an dernier, les saisies ont toutefois chuté quasiment de moitié, à 4,6 millions d'articles pour une valeur de 287 millions d'euros. Cette baisse s'explique par les effets d'un arrêt de justice européen qui interdit aux douanes de contrôler les produits en transit.
À Marseille, plus de 36.000 contrefaçons ont ainsi été détruites mardi. À Vertou, près de Nantes, un rouleau compresseur a écrasé plus de 3.000 objets, pendant que quelque 30.000 contrefaçons étaient détruites du côté de Rouen. Sur les 49.000 objets saisis depuis début 2012 à l'aéroport de Lyon, "plusieurs milliers" sont partis en fumée. Enfin, à Bègles près de Bordeaux, 22.000 articles ont pris la direction de l'incinérateur. Le 15 mai, la brigade de surveillance du port de Marseille a également saisi 2 tonnes de faux "Choco BN" destinés à une société basée à Lyon.
À Marseille, plus de 36.000 contrefaçons ont ainsi été détruites mardi. À Vertou, près de Nantes, un rouleau compresseur a écrasé plus de 3.000 objets, pendant que quelque 30.000 contrefaçons étaient détruites du côté de Rouen. Sur les 49.000 objets saisis depuis début 2012 à l'aéroport de Lyon, "plusieurs milliers" sont partis en fumée. Enfin, à Bègles près de Bordeaux, 22.000 articles ont pris la direction de l'incinérateur. Le 15 mai, la brigade de surveillance du port de Marseille a également saisi 2 tonnes de faux "Choco BN" destinés à une société basée à Lyon.