
© Novatrans
Le conseil d'administration de Novatrans s'est réuni le 9 mai. La filiale de la SNCF spécialisée dans le transport combiné rail-route et menacée de liquidation précise que celui-ci a "été informé de ce que les offres déposées dans le cadre de l'appel à manifestation d'intérêt étaient irrecevables en leur état actuel". "Le processus de cession reste cependant ouvert pour permettre aux acteurs intéressés d'améliorer leur offre, cela jusqu'au prochain conseil d'administration prévu le 8 juin 2012", poursuit le groupe. Selon une source proche du dossier, trois offres (soumises à un accord de confidentialité) ont été présentées mais jugées "insuffisantes" quant au prix de rachat.
La recapitalisation n'a pas la cote
Rachetée en 2009 par la SNCF, Novatrans, qui emploie 257 salariés, a accumulé depuis les exercices négatifs, le dernier en date entériné mercredi 9 mai par le conseil d'administration faisant état d'une perte de 18,6 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 86,8 millions. Hypothèse alternative à la cession, celle d'un plan d'une recapitalisation de l'entreprise a également été examinée par le dernier conseil d'administration qui "n'a pas donné suite" à cette perspective, selon la même source. "La direction générale a présenté les études afférentes à un plan de retour à l'équilibre. Ce plan se traduirait par des mesures de restructuration lourdes assorties d'une nécessaire recapitalisation de 42 millions d'euros", a précisé Novatrans.
"La SNCF, par le biais de ses représentants, a indiqué qu'une éventuelle recapitalisation de l'entreprise présenterait les caractéristiques d'une aide d'État, laquelle suppose une autorisation de Bruxelles", ajoute la société. Celle-ci souligne le fait que "les données du plan de redressement telles que présentées ce jour sont de nature à compromettre le dépôt d'un dossier visant à recevoir une telle autorisation". Elle indique, par ailleurs, que "la direction générale a reçu mandat du conseil d'administration pour étudier toute solution alternative en veillant au devenir de chaque collaborateur de l'entreprise et en consultant les institutions représentatives du personnel une fois un projet élaboré".
Un échec des deux options envisagées – cession ou recapitalisation – conduirait à la liquidation de Novatrans, quelques mois après celle de l'armateur SeaFrance, une autre filiale de la SNCF, prononcée le 9 janvier dernier. "Il s'agirait d'une liquidation amiable car jamais une liquidation judiciaire n'a été envisagée", a toutefois précisé la source. Selon elle, dans ce cas de figure, "tous les salariés seraient reclassés au sein du groupe SNCF" sans que le dossier ne soit examiné par le tribunal de commerce.
La recapitalisation n'a pas la cote
Rachetée en 2009 par la SNCF, Novatrans, qui emploie 257 salariés, a accumulé depuis les exercices négatifs, le dernier en date entériné mercredi 9 mai par le conseil d'administration faisant état d'une perte de 18,6 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 86,8 millions. Hypothèse alternative à la cession, celle d'un plan d'une recapitalisation de l'entreprise a également été examinée par le dernier conseil d'administration qui "n'a pas donné suite" à cette perspective, selon la même source. "La direction générale a présenté les études afférentes à un plan de retour à l'équilibre. Ce plan se traduirait par des mesures de restructuration lourdes assorties d'une nécessaire recapitalisation de 42 millions d'euros", a précisé Novatrans.
"La SNCF, par le biais de ses représentants, a indiqué qu'une éventuelle recapitalisation de l'entreprise présenterait les caractéristiques d'une aide d'État, laquelle suppose une autorisation de Bruxelles", ajoute la société. Celle-ci souligne le fait que "les données du plan de redressement telles que présentées ce jour sont de nature à compromettre le dépôt d'un dossier visant à recevoir une telle autorisation". Elle indique, par ailleurs, que "la direction générale a reçu mandat du conseil d'administration pour étudier toute solution alternative en veillant au devenir de chaque collaborateur de l'entreprise et en consultant les institutions représentatives du personnel une fois un projet élaboré".
Un échec des deux options envisagées – cession ou recapitalisation – conduirait à la liquidation de Novatrans, quelques mois après celle de l'armateur SeaFrance, une autre filiale de la SNCF, prononcée le 9 janvier dernier. "Il s'agirait d'une liquidation amiable car jamais une liquidation judiciaire n'a été envisagée", a toutefois précisé la source. Selon elle, dans ce cas de figure, "tous les salariés seraient reclassés au sein du groupe SNCF" sans que le dossier ne soit examiné par le tribunal de commerce.