
Thierry Mariani a confirmé l'intérêt de l’État pour un nouveau franchissement de la Loire. "Si je suis là, c'est pour témoigner l'intérêt de l’État pour ce projet, la meilleure preuve tangible c'est que ce projet a bien été inscrit au Schéma national d'infrastructures terrestres (Snit)", a souligné M. Mariani qui était reçu par le président du Conseil général de Vendée, Bruno Retailleau.
"L’État continue d'accompagner les études préalables à ce dossier, à savoir quelle est, dans les quatre options qui sont proposées, celle qui sera choisie", a-t-il ajouté en référence aux quatre possibilités étudiées entre la plus à l'est, près d'Ancenis et la plus à l'ouest à hauteur de Paimbeuf, deux autres étant plus proches de l'agglomération nantaise.
"L’État continue d'accompagner les études préalables à ce dossier, à savoir quelle est, dans les quatre options qui sont proposées, celle qui sera choisie", a-t-il ajouté en référence aux quatre possibilités étudiées entre la plus à l'est, près d'Ancenis et la plus à l'ouest à hauteur de Paimbeuf, deux autres étant plus proches de l'agglomération nantaise.
"L'engorgement des ponts existants constitue un frein à l'activité"
Pour limiter le coût de telles infrastructures les options étudiées portent notamment sur des ponts levants, permettant le passage de bateaux, beaucoup moins chers que des ponts fixes forcément beaucoup plus hauts, a-t-on indiqué de source proche du dossier.
"J'ai décidé (...) d'inviter en janvier l'ensemble des présidents et l'ensemble des responsables de collectivités concernées pour voir comment on peut trouver un moyen de porter ce projet", a ajouté M. Mariani.
Objectif 2020
"On a un horizon qu'on peut essayer de rapprocher - Bruno Retailleau a cité 2020 - on va voir si cet objectif peut être tenu", a-t-il indiqué. "Les études entre les quatre options seront finies dans le courant de l'année prochaine, ça nous laisse le temps pour trouver une structure pour porter ce dossier", a estimé le ministre.
"Je pense que plus personne ne met en doute aujourd'hui la nécessité d'un nouveau franchissement de la Loire, c'est ce qui est important", s'est de son côté félicité M. Retailleau.
De nombreux chefs d'entreprise présents, de Loire-Atlantique comme de Vendée, ont souligné combien l'engorgement des ponts existants pour franchir la Loire constituait un frein à leur activité économique.