
© Nice-Côte d’Azur
Dominique Thillaud, actuel président du groupe SNCF Energie, directeur général de SNCF Participations et directeur Strategie Corporate, Investissements et Développement chez SNCF, pourrait être nommé début octobre à la présidence du directoire de l’aéroport Nice-Côte d’azur. Il succédera donc à Hervé de la Place, qui occupait la direction de l’aéroport et qui prend sa retraite.
C’est donc un spécialiste du ferroviaire et des transports en général qui prend les rênes de la première plate-forme aéroportuaire de province. Cette nomination est logique sachant que dans moins de cinq ans l’aéroport réceptionnera en face un pôle intermodal regroupant les liaisons ferroviaires (TER,TGV) et le tramway dont une branche de la ligne 2 desservira les deux terminaux. L’aéroport prend à sa charge 12 millions d'euros pour cette desserte. Dominique Thillaud intervient à un moment charnière pour l’aéroport. Le capital de la société aéroportuaire Nice-Côte d’Azur, détenu à 60 % par l’État et le reste par les collectivités (Métropole, département, CCI…), doit évoluer via la cession de tout ou partie de la participation de l’État. Les collectivités dont la métropole Nice-Côte d’Azur et le département ont fait connaître leur volonté de bloquer l’entrée d’un actionnaire privé majoritaire afin de conserver à l’aéroport sa mission de désenclavement d’une Côte d’Azur toujours dans l’attente d’une LGV qui se fait désirer. Heureusement en 2018 la ligne ferroviaire rapide Vintimille-Gênes sera mise en service mettant Nice à une heure de Gênes, deux heures de Milan, avec ensuite un raccordement ferroviaire rapide vers l’Europe de l’Est et l’Europe du Nord (axe ferroviaire rapide Milan-Rotterdam). Ce positionnement rail et aérien ne laissera pas indifférent le nouveau président de l’aéroport Nice-Côte d’Azur du fait de ses récentes responsabilités.
La société aéroportuaire emploie 600 salariés et a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 190 millions d'euros (9,2 millions d'euros de résultat net) et investit en moyenne 50 millions d'euros par an en équipements et aménagements divers soit 285 millions d'euros prévus sur la période 2012-2016. Son endettement s’élève à 175 millions d'euros.
C’est donc un spécialiste du ferroviaire et des transports en général qui prend les rênes de la première plate-forme aéroportuaire de province. Cette nomination est logique sachant que dans moins de cinq ans l’aéroport réceptionnera en face un pôle intermodal regroupant les liaisons ferroviaires (TER,TGV) et le tramway dont une branche de la ligne 2 desservira les deux terminaux. L’aéroport prend à sa charge 12 millions d'euros pour cette desserte. Dominique Thillaud intervient à un moment charnière pour l’aéroport. Le capital de la société aéroportuaire Nice-Côte d’Azur, détenu à 60 % par l’État et le reste par les collectivités (Métropole, département, CCI…), doit évoluer via la cession de tout ou partie de la participation de l’État. Les collectivités dont la métropole Nice-Côte d’Azur et le département ont fait connaître leur volonté de bloquer l’entrée d’un actionnaire privé majoritaire afin de conserver à l’aéroport sa mission de désenclavement d’une Côte d’Azur toujours dans l’attente d’une LGV qui se fait désirer. Heureusement en 2018 la ligne ferroviaire rapide Vintimille-Gênes sera mise en service mettant Nice à une heure de Gênes, deux heures de Milan, avec ensuite un raccordement ferroviaire rapide vers l’Europe de l’Est et l’Europe du Nord (axe ferroviaire rapide Milan-Rotterdam). Ce positionnement rail et aérien ne laissera pas indifférent le nouveau président de l’aéroport Nice-Côte d’Azur du fait de ses récentes responsabilités.
La société aéroportuaire emploie 600 salariés et a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 190 millions d'euros (9,2 millions d'euros de résultat net) et investit en moyenne 50 millions d'euros par an en équipements et aménagements divers soit 285 millions d'euros prévus sur la période 2012-2016. Son endettement s’élève à 175 millions d'euros.