
© RFF/ROBIN PAUL
Un observatoire pour étudier l'intérêt d'une LGV au Pays basque a été lancé lundi à Bayonne. Cet observatoire devra analyser les hausses de trafic de fret et de voyageurs et vérifier si la crise économique les affecte. "Cela ne veut pas dire qu'on attendra que la ligne existante soit saturée pour réfléchir à une ligne nouvelle, mais pour autant, dans le contexte économique actuel, personne ne comprendrait qu'on décide d'un investissement public aussi majeur sans s'être assuré que l'évolution des trafics le justifie", a estimé Patrick Stefanini, qui est aussi préfet coordonnateur du projet.
Réunion tous les trois mois
La création de cet observatoire avait été décidée en août 2011 par la ministre des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet. L'observatoire, composé de trois collèges - les services de l’État et organismes publics français et espagnols, les élus, et les organismes socio-professionnels et associations - se réunira une fois tous les trois mois en formation plénière.
L'annonce de sa création avait été "très bien accueillie par les élus", selon M. Stefanini. "Nous sommes sortis du dialogue de sourds, nous partagerons avec les élus des données objectives chiffrées", avait-il alors estimé. Christian Maudet, chef de mission GPSO de Réseau ferré de France (RFF), avait à l'époque présenté l'hypothèse de la carte du tracé, d'une longueur de 35,6 km entre l'Adour et la frontière. Le coût estimé pour les Landes est d'environ 11 à 12 millions d'euros par kilomètre et de 50 à 55 millions d'euros pour le Pays basque.
Réunion tous les trois mois
La création de cet observatoire avait été décidée en août 2011 par la ministre des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet. L'observatoire, composé de trois collèges - les services de l’État et organismes publics français et espagnols, les élus, et les organismes socio-professionnels et associations - se réunira une fois tous les trois mois en formation plénière.
L'annonce de sa création avait été "très bien accueillie par les élus", selon M. Stefanini. "Nous sommes sortis du dialogue de sourds, nous partagerons avec les élus des données objectives chiffrées", avait-il alors estimé. Christian Maudet, chef de mission GPSO de Réseau ferré de France (RFF), avait à l'époque présenté l'hypothèse de la carte du tracé, d'une longueur de 35,6 km entre l'Adour et la frontière. Le coût estimé pour les Landes est d'environ 11 à 12 millions d'euros par kilomètre et de 50 à 55 millions d'euros pour le Pays basque.