
© Fujairahport
Le pétrole des Émirats arabes unis sera désormais acheminé grâce à un oléoduc d'Abou Dhabi au port de Foujeirah, évitant ainsi le détroit d'Ormuz. "L'oléoduc commencera à fonctionner en juin", a déclaré le souverain de Foujeirah, Cheikh Hamad ben Mohammed Al-Sharqi, précisant que sa capacité maximale est de "1,8 million de barils par jour", soit environ 70 % de la production des Émirats, et qu'il pompera en moyenne 1,5 mbj. Cheikh Hamad préside depuis 1974 aux destinées de cet émirat adossé aux monts Hajar, seul membre de la fédération des Émirats arabes unis à donner sur la mer d'Oman.
L'oléoduc de 360 km de long, dont la construction a commencé en 2008, permettra aux Émirats, pays membre de l'Opep produisant environ 2,5 mbj, d'échapper aux menaces répétées de l'Iran de fermer le détroit d'Ormuz en cas de sanctions contre ses exportations pétrolières. Outre les Émirats et l'Iran lui-même, toutes les exportations de pétrole des monarchies du Golfe et la plus grande partie des exportations de l'Irak passent par le détroit d'Ormuz, par lequel transite 35 % du pétrole brut transporté par voie maritime dans le monde.
3e centre de soutage au monde
"L'entrée en fonction de cet oléoduc augmentera l'importante géopolitique de Foujeirah, située à la rencontre des voies de navigation de l'Orient et de l'Occident", explique le souverain. Son petit émirat, qui compte 174.000 habitants, veut profiter de sa situation stratégique pour devenir un centre d'exportation de pétrole, de gaz et de ravitaillement de navires. Cet émirat est déjà le troisième centre en importance de soutage dans le monde après Rotterdam et Singapour, et veut se hisser à la première place. Dans le port qui date de 1982, les travaux battent leur plein : deux nouveaux quais destinés à accueillir les pétroliers géants sont construits, ainsi que d'immenses réservoirs. Ils porteront la capacité de stockage de produits pétroliers de 3 millions de m3 actuellement à 11 millions en 2014, selon Cheikh Hamad.
L'oléoduc de 360 km de long, dont la construction a commencé en 2008, permettra aux Émirats, pays membre de l'Opep produisant environ 2,5 mbj, d'échapper aux menaces répétées de l'Iran de fermer le détroit d'Ormuz en cas de sanctions contre ses exportations pétrolières. Outre les Émirats et l'Iran lui-même, toutes les exportations de pétrole des monarchies du Golfe et la plus grande partie des exportations de l'Irak passent par le détroit d'Ormuz, par lequel transite 35 % du pétrole brut transporté par voie maritime dans le monde.
3e centre de soutage au monde
"L'entrée en fonction de cet oléoduc augmentera l'importante géopolitique de Foujeirah, située à la rencontre des voies de navigation de l'Orient et de l'Occident", explique le souverain. Son petit émirat, qui compte 174.000 habitants, veut profiter de sa situation stratégique pour devenir un centre d'exportation de pétrole, de gaz et de ravitaillement de navires. Cet émirat est déjà le troisième centre en importance de soutage dans le monde après Rotterdam et Singapour, et veut se hisser à la première place. Dans le port qui date de 1982, les travaux battent leur plein : deux nouveaux quais destinés à accueillir les pétroliers géants sont construits, ainsi que d'immenses réservoirs. Ils porteront la capacité de stockage de produits pétroliers de 3 millions de m3 actuellement à 11 millions en 2014, selon Cheikh Hamad.