
© Franck André
CMA CGM lance un plan d'économies de 400 millions de dollars, a annoncé son directeur général délégué, Rodolphe Saadé, dans l'hebdomadaire «Le Marin». Si la crise touche essentiellement les liaisons Asie-Europe et n'est pas généralisée comme en 2009, "le problème vient du fait que la capacité de transport est supérieure à la demande", selon M. Saadé. Pour faire face à cette surcapacité, "un plan de réduction de coûts portant sur toutes les filiales du groupe a été engagé", indique-t-il. "Il prévoit 400 millions de dollars d'économies d'ici 2012", précise M. Saadé.
Cession de navires
CMA CGM va aussi rationaliser ses services et céder des actifs, comme il l'a déjà fait avec 50 % du terminal de Malte et l'armateur de navires de croisières la Compagnie du Ponant qui sont passés sous le giron de la maison mère de CMA CGM, Merit. "Nous devrions aussi continuer de céder certains actifs navires pour les reprendre en affrètement", précise M. Saadé.
Si "le deuxième trimestre est beaucoup plus difficile" que le premier, le dirigeant estime toutefois que son groupe est mieux armé pour faire face à la crise qu'en 2009. "Nous entrons dans la crise avec une trésorerie largement positive, au-delà de ce dont nous avons besoin d'ici la fin de l'année, et tous nos investissements en navires sont réalisés ou financés".
CMA CGM a été lourdement endetté ces dernières années et n'a dû son salut qu'à l'arrivée de l'entreprise turque Yildirim, présente dans le transport maritime et pétrolier, à son capital, apportant aussi de l'argent frais. Mais sa situation financière continue d'inquiéter les agences de notation. Début septembre, Standard and Poor's (S&P) avait abaissé la perspective d'évolution de la note de l'armateur français et Moody's avait dégradé d'un cran la note du groupe.
Cession de navires
CMA CGM va aussi rationaliser ses services et céder des actifs, comme il l'a déjà fait avec 50 % du terminal de Malte et l'armateur de navires de croisières la Compagnie du Ponant qui sont passés sous le giron de la maison mère de CMA CGM, Merit. "Nous devrions aussi continuer de céder certains actifs navires pour les reprendre en affrètement", précise M. Saadé.
Si "le deuxième trimestre est beaucoup plus difficile" que le premier, le dirigeant estime toutefois que son groupe est mieux armé pour faire face à la crise qu'en 2009. "Nous entrons dans la crise avec une trésorerie largement positive, au-delà de ce dont nous avons besoin d'ici la fin de l'année, et tous nos investissements en navires sont réalisés ou financés".
CMA CGM a été lourdement endetté ces dernières années et n'a dû son salut qu'à l'arrivée de l'entreprise turque Yildirim, présente dans le transport maritime et pétrolier, à son capital, apportant aussi de l'argent frais. Mais sa situation financière continue d'inquiéter les agences de notation. Début septembre, Standard and Poor's (S&P) avait abaissé la perspective d'évolution de la note de l'armateur français et Moody's avait dégradé d'un cran la note du groupe.