
© Aena
L'Espagne a présenté un plan pour réduire les pertes financières de ses aéroports fantômes. "Tous les aéroports du réseau d'Aena (le gestionnaire public des aéroports) restent opérationnels", pour faire face aux "situations d'urgence" ou "pour le transport d'organes pour des greffes", assure le ministère.
Quarante-sept aéroports publics
L'Espagne, dont la croissance a été longtemps portée par la bulle de la construction avant que celle-ci n'éclate en 2008, compte le plus grand nombre en Europe d'aéroports commerciaux à vocation internationale. Sur les quarante-sept publics, quatre n'ont actuellement aucun vol commercial régulier : Badajoz, Huesca, Albacete, Cordoue. Mais il y a en outre une quinzaine d'aéroports comptant moins de 100.000 passagers par an, soit moins d'un vol par jour. Ces installations sont considérées comme des aéroports fantômes par les économistes, qui soulignent aussi que 500.000 passagers annuels est le niveau limite pour être rentable.
Le ministère dit avoir recensé "dix-sept aéroports et deux héliports avec moins de 500.000 passagers par an" et prévoit, pour eux, "une réduction des horaires d'opération de 2.002 heures par semaine à 725". Ce plan "a pour objectif de réduire de moitié les pertes" de ces aéroports, pour les faire passer de 66 millions d'euros en 2011 à 33 millions fin 2013. Aena "négociera avec les organisations syndicales toutes les mesures liées au travail : journées plus flexibles, polyvalence, mobilité du personnel et tout autre mesure nécessaire", précise le ministère.
L'aéroport de Huesca voit ainsi ses heures de fonctionnement commercial passer de 79 heures par semaine à 2, celui de Cordoue passera de 91 à zéro, tandis que celui d'Albacete baissera de 112 à 12. Les pistes en elles-même resteront ouvertes un peu plus longtemps, permettant le décollage et l'atterrissage des petits avions en dehors des horaires commerciaux établis.
Quarante-sept aéroports publics
L'Espagne, dont la croissance a été longtemps portée par la bulle de la construction avant que celle-ci n'éclate en 2008, compte le plus grand nombre en Europe d'aéroports commerciaux à vocation internationale. Sur les quarante-sept publics, quatre n'ont actuellement aucun vol commercial régulier : Badajoz, Huesca, Albacete, Cordoue. Mais il y a en outre une quinzaine d'aéroports comptant moins de 100.000 passagers par an, soit moins d'un vol par jour. Ces installations sont considérées comme des aéroports fantômes par les économistes, qui soulignent aussi que 500.000 passagers annuels est le niveau limite pour être rentable.
Le ministère dit avoir recensé "dix-sept aéroports et deux héliports avec moins de 500.000 passagers par an" et prévoit, pour eux, "une réduction des horaires d'opération de 2.002 heures par semaine à 725". Ce plan "a pour objectif de réduire de moitié les pertes" de ces aéroports, pour les faire passer de 66 millions d'euros en 2011 à 33 millions fin 2013. Aena "négociera avec les organisations syndicales toutes les mesures liées au travail : journées plus flexibles, polyvalence, mobilité du personnel et tout autre mesure nécessaire", précise le ministère.
L'aéroport de Huesca voit ainsi ses heures de fonctionnement commercial passer de 79 heures par semaine à 2, celui de Cordoue passera de 91 à zéro, tandis que celui d'Albacete baissera de 112 à 12. Les pistes en elles-même resteront ouvertes un peu plus longtemps, permettant le décollage et l'atterrissage des petits avions en dehors des horaires commerciaux établis.