Toray aurait choisi la France pour son pôle mondial de fibres de carbone, d'après «Le Figaro». Selon le quotidien français, cet investissement majeur - plus de 500 M EUR - du spécialiste des textiles et matériaux composites aura, le cas échéant, un fort impact sur l'emploi. La France était en concurrence avec la Corée du Sud et le Japon, où Toray avait également sélectionné des sites susceptibles d'accueillir cette activité, d'après le journal.
Trois pays en lice
"À l'heure actuelle, cette information est inexacte", a cependant indiqué à Toshiki Matsumura, un porte-parole de Toray à Tokyo. Selon lui, rien n'est encore décidé sur le pays qui bénéficiera d'une augmentation de la production de fibres de carbone. Concernant cette activité, "le Japon est le pôle stratégique, devant les États-Unis et la France, trois pays où nous façonnons des produits haut de gamme", a-t-il détaillé. "Nous étudions dans quel pays et à quel moment nous devrons augmenter nos capacités de production de fibres de carbone, un domaine où la demande croît, mais à l'heure actuelle rien n'est tranché", a-t-il assuré. "La possibilité existe que ce soit la France", a-t-il toutefois reconnu, mais la stratégie de Toray est d'abord de répondre de façon rationnelle aux besoins des clients locaux, Airbus en Europe, Boeing aux États-Unis.
Airbus est un des clients majeurs de Toray, les fibres de carbone étant de plus en plus utilisées dans les avions. Airbus et Toray ont signé l'an passé un contrat de quinze ans portant justement sur la fourniture de cette matière qui permet d'alléger le fuselage des appareils et de les rendre ainsi plus économes en carburant. "Airbus travaille déjà avec l'usine Soficar de Lacq et, si l'information était confirmée, Airbus se réjouirait de voir ainsi l'émergence d'une chaîne d'approvisionnement au plus près de ses usines européennes, preuve qu'un de ses fournisseurs importants prend en compte ses besoins privilégiés", a déclaré un porte-parole du constructeur européen. Le groupe nippon possède déjà une filiale dans la région Aquitaine.
Trois pays en lice
"À l'heure actuelle, cette information est inexacte", a cependant indiqué à Toshiki Matsumura, un porte-parole de Toray à Tokyo. Selon lui, rien n'est encore décidé sur le pays qui bénéficiera d'une augmentation de la production de fibres de carbone. Concernant cette activité, "le Japon est le pôle stratégique, devant les États-Unis et la France, trois pays où nous façonnons des produits haut de gamme", a-t-il détaillé. "Nous étudions dans quel pays et à quel moment nous devrons augmenter nos capacités de production de fibres de carbone, un domaine où la demande croît, mais à l'heure actuelle rien n'est tranché", a-t-il assuré. "La possibilité existe que ce soit la France", a-t-il toutefois reconnu, mais la stratégie de Toray est d'abord de répondre de façon rationnelle aux besoins des clients locaux, Airbus en Europe, Boeing aux États-Unis.
Airbus est un des clients majeurs de Toray, les fibres de carbone étant de plus en plus utilisées dans les avions. Airbus et Toray ont signé l'an passé un contrat de quinze ans portant justement sur la fourniture de cette matière qui permet d'alléger le fuselage des appareils et de les rendre ainsi plus économes en carburant. "Airbus travaille déjà avec l'usine Soficar de Lacq et, si l'information était confirmée, Airbus se réjouirait de voir ainsi l'émergence d'une chaîne d'approvisionnement au plus près de ses usines européennes, preuve qu'un de ses fournisseurs importants prend en compte ses besoins privilégiés", a déclaré un porte-parole du constructeur européen. Le groupe nippon possède déjà une filiale dans la région Aquitaine.