Christine Cabau Woehrel, la présidente du directoire du GPMM, a dévoilé lors du colloque annuel annuel de l'Institut méditerranéen des transports maritimes (IMTM) quelques-unes des ambitions de l'autorité portuaire locale à l'horizon 2018. Elle a indiqué que le trafic conteneurisé, avec 485.000 EVP en cumul à fin mai, a progressé de 9 %. Cette augmentation est due à la seule "reconquête des parts de marché", s'est-elle félicitée.
Autre activité qui montre une bonne évolution, la croisière, un secteur qui devrait générer 2 millions de croisiéristes en 2018. Mais, selon la dirigeante du GPMM, cette activité n'est pas "la seule vocation du port".
Rappelant la volonté du gouvernement, réaffirmée par Frédéric Cuvillier, le secrétaire d’État aux Transports, d'une "relance portuaire" dans le pays, elle a annoncé que des liaisons ferroviaires doivent être mises en place à l'échéance 2018 entre les deux bassins du port phocéen. Elle a ajouté que l'établissement devait consolider des segments tels que le ro-ro, les vracs solides et la réparation navale.
"Une démarche de transition énergétique"
"Notre rôle est également de diversifier l'activité car la zone industrialo-portuaire (ZIP) de Fos est unique", a-t-elle affirmé. Rappelant que le GPMM dispose de réserves foncières pouvant accueillir de nouvelles industries, Christine Cabau Woehrel indique que l'établissement nourrit des projets importants dans le secteur de la biomasse, dans l'approvisionnement en bois pour la papeterie Fibrex de Tarascon ainsi que dans le développement de la filière éolienne offshore flottante. "Nous sommes très clairement dans une démarche de transition énergétique", a-t-elle ajouté. Elle a également souligné la vocation d'"assemblier" et d'aménageur qui incombe à l'autorité portuaire. À ses yeux, un port doit avoir "une vision globale du territoire entre terre et mer".
Rappelant la volonté du gouvernement, réaffirmée par Frédéric Cuvillier, le secrétaire d’État aux Transports, d'une "relance portuaire" dans le pays, elle a annoncé que des liaisons ferroviaires doivent être mises en place à l'échéance 2018 entre les deux bassins du port phocéen. Elle a ajouté que l'établissement devait consolider des segments tels que le ro-ro, les vracs solides et la réparation navale.
"Une démarche de transition énergétique"
"Notre rôle est également de diversifier l'activité car la zone industrialo-portuaire (ZIP) de Fos est unique", a-t-elle affirmé. Rappelant que le GPMM dispose de réserves foncières pouvant accueillir de nouvelles industries, Christine Cabau Woehrel indique que l'établissement nourrit des projets importants dans le secteur de la biomasse, dans l'approvisionnement en bois pour la papeterie Fibrex de Tarascon ainsi que dans le développement de la filière éolienne offshore flottante. "Nous sommes très clairement dans une démarche de transition énergétique", a-t-elle ajouté. Elle a également souligné la vocation d'"assemblier" et d'aménageur qui incombe à l'autorité portuaire. À ses yeux, un port doit avoir "une vision globale du territoire entre terre et mer".
"Une vocation d'assemblier et d'aménageur"
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L'établissement portuaire a transmis au ministère de l'Économie un dossier concernant le développement de la zone industrialo-portuaire de Fos.
La directrice générale du GPMM a rappelé que le port de Marseille-Fos génère 43.500 emplois, dont 15.800 dans le secteur de l'industrie.