L'incendie à bord du porte-conteneurs "X-Press Pearl", au mouillage près du port de Colombo, fait rage depuis déjà une semaine sans que les efforts déployés ne parviennent à le maîtriser, en raison notamment de la violence des vents. Un hélicoptère militaire avait largué mercredi 26 mai près d'une demi-tonne de produits chimiques ignifuges sur le navire, en vain.
Les garde-côtes indiens ont rejoint un navire de la marine sri-lankaise et quatre remorqueurs pour tenter d'éteindre le feu sur le navire dont la cargaison compte notamment 25 tonnes d'acide nitrique.
Des produits chimiques en cause ?
Ce porte-conteneurs cellularisé, d'une capacité de 2.500 EVP, battant pavillon de Singapour est opéré par l'armateur X-Press Feeders. Au moment du départ du sinistre le 20 mai, le navire avait à son bord 25 membres d'équipage. Il est chargé de 1.486 conteneurs et contient 278 tonnes de fioul de soute et 50 tonnes de gazole marin.
Les garde-côtes indiens ont rejoint un navire de la marine sri-lankaise et quatre remorqueurs pour tenter d'éteindre le feu sur le navire dont la cargaison compte notamment 25 tonnes d'acide nitrique.
Des produits chimiques en cause ?
Ce porte-conteneurs cellularisé, d'une capacité de 2.500 EVP, battant pavillon de Singapour est opéré par l'armateur X-Press Feeders. Au moment du départ du sinistre le 20 mai, le navire avait à son bord 25 membres d'équipage. Il est chargé de 1.486 conteneurs et contient 278 tonnes de fioul de soute et 50 tonnes de gazole marin.
"Demandes de déchargement refusées par deux ports"
L'incendie a fragilisé la structure du feeder de 186 mètres de long qui pourrait se briser et se vider de son pétrole selon l'Autorité de protection de l'environnement marin (MEPA) du Sri Lanka. "L'incendie s'étend sur toute la longueur du navire. La coque pourrait ne pas être suffisamment stable pour que nous puissions le remorquer hors de nos eaux", a déclaré Dharshani Lahandapura la présidente de la MEPA.
Le porte-conteneurs faisait route vers Colombo en provenance l'État indien du Gujarat lorsque le feu s'est déclaré à 14 km au large des côtes. Il aurait pris dans un conteneur d'acide nitrique et se serait propagé rapidement au reste du navire. Les autorités enquêtent sur les circonstances entourant des fuites d'acide nitrique que l'équipage aurait remarquées avant même d'entrer dans les eaux sri-lankaises. "Si le problème avait été réglé à ce moment-là, nous ne serions pas confrontés à cette crise", a ajouté la responsable, inquiète pour la région touristique et de pêche de Negombo, à 40 kilomètres au nord de la capitale.
Incendie, pollution, blessures et… Covid-19
Compte tenu de la mer très agitée et des forts vents de mousson, il semble impossible de contenir tout déversement, selon Dharshani Lahandapura,. L'armée sera déployée pour nettoyer la plage de Negombo si nécessaire, a-t-elle assuré, ajoutant que le nettoyage prendrait des semaines, voire des mois.
Un porte-parole de la marine sri-lankaise a confirmé que les 25 membres de l'équipage étaient sains et saufs, à l'exception de deux marins blessés lors de l'évacuation et hospitalisés. L'un d'eux a été testé positif à la Covid-19 et les 23 autres ont dû être placés en quarantaine à Colombo.
En septembre de l'année dernière, le pétrolier "New Diamond" avait brûlé pendant une semaine entière au large de la côte orientale du Sri Lanka après une explosion dans la salle des machines qui avait tué un membre d'équipage. Une marée noire de 40 kilomètres de long s'en était suivie. Le Sri Lanka a exigé des propriétaires du supertanker 17 millions de dollars pour régler les frais de nettoyage.