Le premier des cinq pétroliers envoyés par l'Iran vers le Venezuela pour lui fournir du carburant est arrivé au port de destination, escorté par des navires militaires des forces vénézuéliennes.
Le pétrolier "Fortune" (35.000 tpl), le premier des cinq navires envoyés par l'Iran au Venezuela, est entré le 25 mai au port d'El Palito, près de Puerto Cabello.
Un nouveau trade a émergé depuis que le pays ne produit plus de pétrole. Selon la télévision d'État, après l'escale de ce pétrolier dans une installation située à proximité d'une raffinerie, quatre autres navires vont suivre dans les prochains jours : les "Forest", "Petunia", "Faxon" et "Clavel".
Cette flotte transporte quelque 1,5 million de barils de carburant, estime-t-on.
Une solution alternative à la pénurie de carburant
Téhéran a mis en garde ces derniers jours contre des "conséquences" si les États-Unis empêchaient la livraison de produits pétroliers iraniens au Venezuela, où les pénuries de carburant se sont aggravées avec la pandémie de coronavirus.
Washington, qui qualifie le président socialiste Nicolas Maduro de "dictateur" et souhaite sa chute, a imposé des sanctions sur les exportations de brut du Venezuela et de l'Iran, ainsi qu'à l'encontre de nombreux responsables gouvernementaux et militaires des deux pays.
Le Venezuela possède les plus grandes réserves de pétrole au monde mais sa production est en chute libre. Caracas estime que les sanctions américaines sont responsables de cet effondrement. Des experts l'attribuent à des choix politiques erronés, au manque d'investissement et à la corruption.
L'Iran a manifesté de nombreuses fois son appui à Nicolas Maduro, qui est aussi soutenu par la Russie, la Chine, la Turquie et Cuba. Les étroites relations entre Caracas et Téhéran datent de l'époque du président Hugo Chavez (1999-2013), le prédécesseur de l'actuel dirigeant.
Un nouveau trade a émergé depuis que le pays ne produit plus de pétrole. Selon la télévision d'État, après l'escale de ce pétrolier dans une installation située à proximité d'une raffinerie, quatre autres navires vont suivre dans les prochains jours : les "Forest", "Petunia", "Faxon" et "Clavel".
Cette flotte transporte quelque 1,5 million de barils de carburant, estime-t-on.
Une solution alternative à la pénurie de carburant
Téhéran a mis en garde ces derniers jours contre des "conséquences" si les États-Unis empêchaient la livraison de produits pétroliers iraniens au Venezuela, où les pénuries de carburant se sont aggravées avec la pandémie de coronavirus.
Washington, qui qualifie le président socialiste Nicolas Maduro de "dictateur" et souhaite sa chute, a imposé des sanctions sur les exportations de brut du Venezuela et de l'Iran, ainsi qu'à l'encontre de nombreux responsables gouvernementaux et militaires des deux pays.
Le Venezuela possède les plus grandes réserves de pétrole au monde mais sa production est en chute libre. Caracas estime que les sanctions américaines sont responsables de cet effondrement. Des experts l'attribuent à des choix politiques erronés, au manque d'investissement et à la corruption.
L'Iran a manifesté de nombreuses fois son appui à Nicolas Maduro, qui est aussi soutenu par la Russie, la Chine, la Turquie et Cuba. Les étroites relations entre Caracas et Téhéran datent de l'époque du président Hugo Chavez (1999-2013), le prédécesseur de l'actuel dirigeant.
