
© Port autonome de Nouvelle-Calédonie
Un sommet social devrait se tenir samedi 25 mai au haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie pour tenter de trouver une issue à la grève générale contre la vie chère en cours depuis dix jours. "Je n'envisage pas que le mouvement s'enlise ou qu'il devienne conflictuel, alors il faut discuter. Cela prendra le temps qu'il faut mais je m'engage dans cette voie-là, et le président du gouvernement local aussi", a déclaré Jean-Jacques Brot, haut-commissaire. Samedi, sous son égide, un sommet social devrait réunir les dirigeants politiques de l'archipel, les organisations patronales et l'intersyndicale avec pour objectif "d'arrêter des mesures et un calendrier" à même de mettre fin à la crise. "La baisse des prix et une réforme de la fiscalité sont pour nous des priorités, qui devront être assorties d'un suivi rigoureux", a déclaré David Meyer, secrétaire général de la Fédération des fonctionnaires.
En grève générale depuis le 15 mai pour dénoncer le creusement des inégalités et les prix près de 35 % plus élevés qu'en métropole, l'intersyndicale, qui rassemble cinq organisations, multiplie les actions sur le terrain. Les deux dépôts de carburant et de gaz de Nouméa, le Port autonome, des communes de l'intérieur et des internats sont bloqués depuis plusieurs jours par des militants, avec parfois des pneus enflammés et des barrages sur les routes. Vendredi 24 mai, les syndicats ont accentué la pression en bloquant aussi les deux hypermarchés de la capitale calédonienne. Dans le Sud de l'archipel, le groupe brésilien Vale a été contraint d'arrêter son usine métallurgique de nickel "pour raisons de sécurité" et faute de personnel.
En grève générale depuis le 15 mai pour dénoncer le creusement des inégalités et les prix près de 35 % plus élevés qu'en métropole, l'intersyndicale, qui rassemble cinq organisations, multiplie les actions sur le terrain. Les deux dépôts de carburant et de gaz de Nouméa, le Port autonome, des communes de l'intérieur et des internats sont bloqués depuis plusieurs jours par des militants, avec parfois des pneus enflammés et des barrages sur les routes. Vendredi 24 mai, les syndicats ont accentué la pression en bloquant aussi les deux hypermarchés de la capitale calédonienne. Dans le Sud de l'archipel, le groupe brésilien Vale a été contraint d'arrêter son usine métallurgique de nickel "pour raisons de sécurité" et faute de personnel.