Un système de détection de drones testé à Paris-CDG

Un système pour protéger les sites sensibles à longue distance contre les drones malveillants est évalué à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle, a annoncé le groupe ADP, qui s'est associé à la Direction des services de la navigation aérienne (DSNA) et Thales pour sa conception.
Ce système de détection, appelé Hologarde, est actuellement évalué à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, après une installation expérimentale lors du salon International aéronautique à l'aéroport Paris-Le Bourget en juin.
Au cours de l'expérimentation au Bourget, 131 drones tests ont été détectés à une distance de 5 km, selon la même source.
L'expérimentation, menée avec deux radars à Paris-Charles de Gaulle, est désormais intégrée au contrôle aérien, a expliqué le directeur général exécutif de Groupe ADP Edward Arkwright. Les quatre composantes du projet, "la détection du drone, sa visualisation, sa localisation et la capacité de réaction qui peut aller jusqu'à sa neutralisation" sont testées à Paris-Charles de Gaulle par paliers d'ici le mois de juin, a-t-il ajouté.
Thales, Groupe ADP et DSNA, filiale fondée par la DGAC (direction générale de l'aviation civile), sont "dans une claire intention de création d'entreprise" et "cette idée sera validée au terme de l'expérimentation de CDG", a ajouté Edward Arkwright.
"Le trafic des drones au voisinage des aéroports augmente de façon exponentielle", soulignent les concepteurs d'Hologarde qui est "livrable à des clients avant la fin de l'année 2018". L’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a recensé dans son dernier rapport 1.400 incidents en Europe en 2016 contre 606 entre 2011 et 2015.
"Les drones sont les amis des aéroports, c'est une réalité technique quotidienne" avec son utilisation pour l'inspection de pistes, des passerelles avions, l'analyse thermographique, la surveillance de galeries techniques, etc.) mais leur "développement, notamment à proximité des emprises sensibles et des pistes, présente des risques qui doivent être maîtrisés", a expliqué Edward Arkwright.
En 2016, l'aéroport international de Dubaï a été obligé de fermer à trois reprises à cause de simples drones récréatifs qui risquaient d'entrer en collision avec de gros avions commerciaux occasionnant plusieurs millions de dollars de pertes et une cascade de déroutements d'avions et de retards.

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