«Je me réjouis de ce test lancé sur le réseau européen ferroviaire à très grande vitesse et qui démontre l’intérêt qu’ont les acteurs stratégiques de la logistique, aussi bien les aéroports que les entreprises ferroviaires, à relier leurs infrastructures aux grands pôles économiques européens pour le plus grand bénéfice des industriels et des habitants», a relevé le député qui espère, un jour, accrocher des wagons supplémentaires au projet, d’une part, vers l’Allemagne et, d’autre part, vers la péninsule Ibérique. «Pour l’Allemagne, nous n’avons pas encore trouvé le politique qui porte le projet et le client leader», relève-t-il.
En attendant, ce premier TGV transportait dans une rame jaune aux couleurs de la poste, du fret de Dimotrans, de TNT, quelques colis spéciaux et des colis fictifs de plusieurs partenaires. Ce TGV est capable de charger 120 tonnes de colis, soit l’équivalent de sept semi-remorques. Ce test va permettre de réaliser une foule d’observations techniques et pratiques. L’adhésion des groupes Dimotrans, Fedex, Geopost, TNT, WFS a été déterminante.
À Lyon, l’investissement à réaliser sur la zone de CargoPort est estimé à 50 millions d’euros. «Ceci correspond notamment au coût de l’installation du terminal embranché, à la réalisation de la plate-forme de chargement, somme qui sera versée par l’État et sans doute plusieurs collectivités territoriales», remarque Patrick Raulin, président du conseil de surveillance des aéroports de Lyon.
La congestion des aéroports, la flambée des prix du baril de pétrole, le développement du réseau à grande vitesse ferroviaire et l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de fret sont autant d’atouts jouant en faveur d’Euro Carex qui permet d’émettre 35 fois moins de carbone que les avions ou les camions utilisés actuellement. Avec 100.000 tonnes de fret camionné traité sur CargoPort en 2011, la région lyonnaise aurait des réserves pour utiliser largement le report modal permis par Euro Carex.
Les atouts d’Euro Carex seront largement développés lors du salon SITL. Sans relâche, les zélateurs du projet doivent attirer de nouveaux clients séduits par cette initiative dont le coût devra être acceptable. «Il doit y avoir une discussion au niveau européen sur le sujet de la tarification», relève M. Paternotte.
L’ouverture d’Euro Carex est prévue pour 2017 après la fabrication des rames spéciales, leur homologation, la réalisation des embranchements, la construction des railports. Mais, le plus rapidement possible, les membres d’Euro Carex veulent éviter de perdre du temps et utiliser les gares voyageurs de Lyon et de Roissy avec du fret acheminé la nuit dans les TGV…
De Lyon à Londres sans encombres
Ce TGV fret a couvert les quelque 900 km séparant Lyon à Londres à une vitesse de 270 km/h sur les deux-tiers du parcours. "Il a mis neuf heures parce qu'il y avait des contrôles à faire car c'était un test. En exploitation, il mettra entre 5 et 6 heures là où il faut 24 heures pour un train de fret classique", a expliqué François Coart, directeur à Londres d'Euro Carex, précisant que cette liaison a pour objectif de transporter des cargaisons urgentes (médicaments, messagerie, pièces automobiles). Pour l'heure, seule La Poste utilise des trains à grande vitesse pour transporter courrier et colis. La mise en service commerciale est prévue pour 2017/2018, en coordination avec les principaux aéroports européens membres d'Euro Carex - Roissy, Amsterdam aux Pays-Bas, Liège en Belgique, Lyon auxquels s'ajouteront peut-être Cologne et Francfort. Plus tard, le réseau Euro Carex devrait s'étendre vers l'Italie après le percement du tunnel Lyon-Turin et vers l'Espagne (vers Barcelone et vers Bilbao), a ajouté M. Coart.
En attendant, ce premier TGV transportait dans une rame jaune aux couleurs de la poste, du fret de Dimotrans, de TNT, quelques colis spéciaux et des colis fictifs de plusieurs partenaires. Ce TGV est capable de charger 120 tonnes de colis, soit l’équivalent de sept semi-remorques. Ce test va permettre de réaliser une foule d’observations techniques et pratiques. L’adhésion des groupes Dimotrans, Fedex, Geopost, TNT, WFS a été déterminante.
À Lyon, l’investissement à réaliser sur la zone de CargoPort est estimé à 50 millions d’euros. «Ceci correspond notamment au coût de l’installation du terminal embranché, à la réalisation de la plate-forme de chargement, somme qui sera versée par l’État et sans doute plusieurs collectivités territoriales», remarque Patrick Raulin, président du conseil de surveillance des aéroports de Lyon.
La congestion des aéroports, la flambée des prix du baril de pétrole, le développement du réseau à grande vitesse ferroviaire et l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de fret sont autant d’atouts jouant en faveur d’Euro Carex qui permet d’émettre 35 fois moins de carbone que les avions ou les camions utilisés actuellement. Avec 100.000 tonnes de fret camionné traité sur CargoPort en 2011, la région lyonnaise aurait des réserves pour utiliser largement le report modal permis par Euro Carex.
Les atouts d’Euro Carex seront largement développés lors du salon SITL. Sans relâche, les zélateurs du projet doivent attirer de nouveaux clients séduits par cette initiative dont le coût devra être acceptable. «Il doit y avoir une discussion au niveau européen sur le sujet de la tarification», relève M. Paternotte.
L’ouverture d’Euro Carex est prévue pour 2017 après la fabrication des rames spéciales, leur homologation, la réalisation des embranchements, la construction des railports. Mais, le plus rapidement possible, les membres d’Euro Carex veulent éviter de perdre du temps et utiliser les gares voyageurs de Lyon et de Roissy avec du fret acheminé la nuit dans les TGV…
De Lyon à Londres sans encombres
Ce TGV fret a couvert les quelque 900 km séparant Lyon à Londres à une vitesse de 270 km/h sur les deux-tiers du parcours. "Il a mis neuf heures parce qu'il y avait des contrôles à faire car c'était un test. En exploitation, il mettra entre 5 et 6 heures là où il faut 24 heures pour un train de fret classique", a expliqué François Coart, directeur à Londres d'Euro Carex, précisant que cette liaison a pour objectif de transporter des cargaisons urgentes (médicaments, messagerie, pièces automobiles). Pour l'heure, seule La Poste utilise des trains à grande vitesse pour transporter courrier et colis. La mise en service commerciale est prévue pour 2017/2018, en coordination avec les principaux aéroports européens membres d'Euro Carex - Roissy, Amsterdam aux Pays-Bas, Liège en Belgique, Lyon auxquels s'ajouteront peut-être Cologne et Francfort. Plus tard, le réseau Euro Carex devrait s'étendre vers l'Italie après le percement du tunnel Lyon-Turin et vers l'Espagne (vers Barcelone et vers Bilbao), a ajouté M. Coart.