"Un trafic de niches et de spécialités" à Toulon

Entre le trafic roulier, le conventionnel traités à La Seyne-Brégaillon et l'activité passagers sur la desserte sur la Corse, le port de Toulon estime être un spécialiste de trafics de niches. Une vocation méditerranéenne axée sur les ports secondaires continue de s'affirmer. Explications livrées par la CCI, le concessionnaire.
Jérôme Giraud, l'ancien directeur des opérations logistiques du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), définit Toulon, où il est arrivé récemment à la direction des ports de la Chambre de commerce et d'industrie du Var, comme "un port de niches et de spécialités dont la vocation est la desserte des ports secondaires en Méditerranée".

La desserte des ports secondaires en Méditerranée

"Contrairement au port de Marseille qui est le port de massification des flux en Méditerranée, Toulon propose à la fois de la flexibilité et de la polyvalence", déclare-t-il.
Le directeur des ports estime que le site de La Seyne-Brégaillon a pour vocation essentielle de traiter du fret roulier et conventionnel.
Depuis 2011, l'armateur turc UN-Roro est présent sur ce terminal roulier varois. Il y opère un opère un service bi-hebdomadaire avec la Turquie (Pendik, à côté d'Istanbul). Jérôme Giraud attend en outre pour mi-novembre une nouvelle ligne qui sera assurée par Swiss Shipping Line qui va desservir la Libye (Zwara) et la Tunisie (Zarzis).
"Nous avons importé 20 km de tuyaux destinés au canal de Provence en 2014", rapporte-t-il. Et de souligner que La Seyne-Brégaillon traite également des colis lourds dans le cadre du projet Iter. Autre illustration des trafics de niche qui transitent sur les quais du port varois, Jérôme Giraud indique que la proximité de la base navale toulonnaise lui a permis de comptabiliser 10.000 tonnes de ferraille provenant du démantèlement de navires militaires, des tonnages de silicate (Gicat) mais également des marchandises en transbordement (des lots qui changent de mode de conditionnement) ainsi que des opérations de "crosstrade".
En outre, Toulon, sur ses installations situées sur le centre-ville, continue d'assurer la desserte de la Corse. "Voici la troisième année que Toulon est le n° 1 de la desserte de la Corse", déclare le directeur des ports de la CCI toulonnaise, qui souligne que le port varois n'a pas bâti sa stratégie sur les problèmes dont souffre la SNCM à Marseille.

Transport maritime

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15