Un institut scientifique a lancé le 2 septembre une étude des polluants présents dans l'organisme des riverains de la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer pour tenter de mesurer l'impact de la pollution industrielle sur les habitants.
Henri Wortham, président de l'Institut écocitoyen pour la connaissance des pollutions (IECP) et directeur du Laboratoire de chimie environnementale de l'Université d'Aix-Marseille, souhaite "répondre aux questionnements des populations du territoire" avec le lancement de l'étude Index, a-t-il annoncé.
Les pourtours de l’Étang de Berre, près de Marseille et de ses installations portuaires, sont occupés par l'une des plus importantes zones industrielles d'Europe. Les habitants du golfe de Fos sont particulièrement exposés à la pollution générée par ses activités, entre les zones de Fos et celle de Lavéra.
L'étude Index vise à savoir "si la population vivant à Fos-sur-Mer présente des niveaux d’imprégnation aux polluants anthropiques (créés par l'activité humaine, NDLR) significativement différents par rapport à un groupe témoin", explique l'IECP.
L'Institut espère recruter jusqu'à 200 volontaires, âgés entre 30 et 65 ans, "résidant depuis plus de trois ans à Fos-sur-Mer et exerçant leur activité principale actuellement sur cette commune". Le groupe témoin sera composé d'habitants de la même fourchette d'âges, des communes de Saint-Martin-de-Crau et Mouriès, situées plus loin de la zone industrielle mais connaissant un trafic routier similaire à Fos.
Henri Wortham, président de l'Institut écocitoyen pour la connaissance des pollutions (IECP) et directeur du Laboratoire de chimie environnementale de l'Université d'Aix-Marseille, souhaite "répondre aux questionnements des populations du territoire" avec le lancement de l'étude Index, a-t-il annoncé.
Les pourtours de l’Étang de Berre, près de Marseille et de ses installations portuaires, sont occupés par l'une des plus importantes zones industrielles d'Europe. Les habitants du golfe de Fos sont particulièrement exposés à la pollution générée par ses activités, entre les zones de Fos et celle de Lavéra.
L'étude Index vise à savoir "si la population vivant à Fos-sur-Mer présente des niveaux d’imprégnation aux polluants anthropiques (créés par l'activité humaine, NDLR) significativement différents par rapport à un groupe témoin", explique l'IECP.
L'Institut espère recruter jusqu'à 200 volontaires, âgés entre 30 et 65 ans, "résidant depuis plus de trois ans à Fos-sur-Mer et exerçant leur activité principale actuellement sur cette commune". Le groupe témoin sera composé d'habitants de la même fourchette d'âges, des communes de Saint-Martin-de-Crau et Mouriès, situées plus loin de la zone industrielle mais connaissant un trafic routier similaire à Fos.