
Michel Vauzelle, président PS de la région Paca, a décidé de monter au créneau face au silence "assourdissant" des élus locaux sur un dossier LGV Paca Est dont le destin serait, selon certains, scellé. À Nice, il annonce avoir adressé deux courriers le 20 septembre et le 16 octobre au Premier ministre pour lui démontrer l’urgence de réaliser une ligne ferroviaire rapide dans une région où la ligne actuelle, qui date du xixe siècle, et le réseau autoroutier sont au "bord de la thrombose".
Des solutions plus économiques
"Certes les élus ont fait le choix en 2009 de la ligne dite des métropoles (Marseille-Toulon-Nice) qui est le tracé le plus coûteux. Mais on peut étudier d’autres solutions plus économiques pour relier en une heure par le train Marseille à Nice (200 km) contre 2 h 50 actuellement. J’ai toujours plaidé pour le désenclavement ferroviaire de Nice. La ligne actuelle est saturée Nous ne pourrons bientôt plus y faire passer un TER ou un TGV de plus".
La création d’une ligne nouvelle permettrait de dédier la première au développement du TER.
La commission du Schéma national des infrastructures de transport (Snit), mise en place le 17 octobre, doit hiérarchiser les grands projets. "Il faut que le dossier de la ligne rapide Marseille-Nice soit remis en haut de la pile et éviter que Nice se tourne vers Gênes* pour développer ses liaisons ferroviaires rapide. Sans cette ligne nouvelle, le développement économique de la région niçoise serait compromis".
* En 2018-2020, une ligne ferroviaire rapide mettra Vintimille à une heure de Gènes. Nice sera alors à une heure par le train de Gênes, soit trois fois moins de temps que pour se rendre à Marseille.
Des solutions plus économiques
"Certes les élus ont fait le choix en 2009 de la ligne dite des métropoles (Marseille-Toulon-Nice) qui est le tracé le plus coûteux. Mais on peut étudier d’autres solutions plus économiques pour relier en une heure par le train Marseille à Nice (200 km) contre 2 h 50 actuellement. J’ai toujours plaidé pour le désenclavement ferroviaire de Nice. La ligne actuelle est saturée Nous ne pourrons bientôt plus y faire passer un TER ou un TGV de plus".
La création d’une ligne nouvelle permettrait de dédier la première au développement du TER.
La commission du Schéma national des infrastructures de transport (Snit), mise en place le 17 octobre, doit hiérarchiser les grands projets. "Il faut que le dossier de la ligne rapide Marseille-Nice soit remis en haut de la pile et éviter que Nice se tourne vers Gênes* pour développer ses liaisons ferroviaires rapide. Sans cette ligne nouvelle, le développement économique de la région niçoise serait compromis".
* En 2018-2020, une ligne ferroviaire rapide mettra Vintimille à une heure de Gènes. Nice sera alors à une heure par le train de Gênes, soit trois fois moins de temps que pour se rendre à Marseille.