
© Stanley Black & Decker
En France, le marché total de l’outillage atteint 1,6 milliard d’euros. Il est de 220 millions pour l’électro-portatif dans les grandes surfaces et Stanley Black & Decker vise 15 % de parts de marché d’ici 2015 sur ce segment. Pour la division CDIY (Outillage), la France représente le deuxième marché du groupe après les États-Unis avec des marques comme Facom, Stanley et Dewalt. Le groupe dispose de 29 usines dans le monde et de 30 centres de distribution. À Limonest, près de Lyon, se trouve le siège France de Black & Decker (80 personnes) présent dans la capitale des Gaules depuis cinquante ans.
Regroupement en Belgique
Les usines françaises qui fabriquent des produits pour la division outillage se trouvent à Arbois, à Laissey et à Besançon. Le groupe projette de fermer son entrepôt de Besançon et d’y maintenir son usine de fabrication d’outils de mesure, de sciage et de niveaux (80 personnes), afin d’effectuer un regroupement en Belgique d’une partie de sa logistique européenne, à Tessenderlo, près de Bruxelles, où 75.000 m2 sont en cours d’achèvement et une partie déjà opérationnelle pour certains produits et pays. L’entrepôt détenu par le groupe à Besançon entre dans un schéma de réindustrialisation. Un plan de sauvegarde de l’emploi a démarré avec la volonté de reclasser les salariés en interne. Les produits qui arrivent de différentes usines touchent le port d’Anvers puis prennent la route, le rail ou le fleuve pour Tessenderlo avant d’approvisionner les clients européens. Le centre de distribution de Black & Decker de Walt se trouve à Tongeren. Il occupe 21.000 m2 et il sera prochainement transféré dans l’entrepôt de Tessenderlo. La gestion est effectuée sous SAP (gestion des stocks et des commandes clients) et les commandes sont passées en EDI. La voie aérienne peut être utilisée en cas d’urgence ou de retard de production à rattraper, par exemple.
Regroupement en Belgique
Les usines françaises qui fabriquent des produits pour la division outillage se trouvent à Arbois, à Laissey et à Besançon. Le groupe projette de fermer son entrepôt de Besançon et d’y maintenir son usine de fabrication d’outils de mesure, de sciage et de niveaux (80 personnes), afin d’effectuer un regroupement en Belgique d’une partie de sa logistique européenne, à Tessenderlo, près de Bruxelles, où 75.000 m2 sont en cours d’achèvement et une partie déjà opérationnelle pour certains produits et pays. L’entrepôt détenu par le groupe à Besançon entre dans un schéma de réindustrialisation. Un plan de sauvegarde de l’emploi a démarré avec la volonté de reclasser les salariés en interne. Les produits qui arrivent de différentes usines touchent le port d’Anvers puis prennent la route, le rail ou le fleuve pour Tessenderlo avant d’approvisionner les clients européens. Le centre de distribution de Black & Decker de Walt se trouve à Tongeren. Il occupe 21.000 m2 et il sera prochainement transféré dans l’entrepôt de Tessenderlo. La gestion est effectuée sous SAP (gestion des stocks et des commandes clients) et les commandes sont passées en EDI. La voie aérienne peut être utilisée en cas d’urgence ou de retard de production à rattraper, par exemple.
"D’Anvers à Tessenderlo par la route, le rail ou le fleuve"
En France, le groupe travaille avec GLS depuis peu de temps pour acheminer les colis inférieurs à 30 kg, avec Ducros Express pour les colis de 30 kg à 700 kg et avec DHL pour les poids supérieurs, les palettes et les livraisons directes entre l’entrepôt belge et les entrepôts des clients. "L’excellence logistique est un facteur-clé de compétitivité dans la maîtrise de nos coûts mais aussi un élément capital de la qualité de service apportée à nos clients", observe Charles de Kervenoaël, directeur général France et péninsule Ibérique.
Stanley Black & Decker vend 17 millions d’outils par an en France où il réalise 254 millions de dollars de chiffre d’affaires, soit une vente toutes les deux secondes. La croissance du secteur du bricolage, du jardinage, de l’outillage permet au groupe de poursuivre ses prouesses en recherche et développement (2.500 brevets actifs), ce qui est, depuis 1843, l’une des clés de son succès. Un jour, Duncan Black et Alonzo Decker ont eu la vision de la perceuse en regardant un pistolet.