Une navette fluviale écologique en vedette à Rouen

Après une année 2018 plutôt satisfaisante pour le port de Rouen, l'UPR (Union portuaire rouennaise) tenait son assemblée générale annuelle le 28 juin. Avec en vedette, une navette fluviale écologique qui assurera le septième franchissement de la Seine à Rouen. À l'initiative de… l'UPR.
Un an après son élection à la présidence de l'UPR, Christian Boulocher peut tirer un premier bilan positif. Le "Club des 5" qu'il a mis en place, confiant à des personnalités de la place portuaire des missions ciblées, a plutôt bien travaillé. Deux exemples.
En matière de formation, le partenariat entre le centre de formation de l'UPR et les grandes écoles est sur des rails, notamment avec Néoma Business School, école supérieure de commerce (Rouen, Reims, Paris), projet mené par Gilles Kindelberger, directeur général de Senalia.

"L'UPR de demain"

Ou encore le projet confié à Jean-Pierre Scouarnec, président d'Euro Docks Services, concernant "L'UPR de demain". Un conseil d'administration des jeunes s'est réuni à deux reprises ces derniers mois afin "d'assurer la relève".
Mais la palme revient à Catherine Cornu, vice-présidente de l'UPR et ex-patronne du pilotage de la Seine. Il y a un an, Christian Boulocher lui demandait d'imaginer un septième franchissement de la Seine à Rouen, voulu par la Métropole, alors encline à construire une passerelle piétonnière estimée dans un premier temps à 19 millions d'euros.
Après un an de travail en commun, l'idée d'une navette fluviale dotée d'une propulsion à énergie électro-solaire a pris de l'avance. La "Felix de Azara", propriété d'un armateur parisien, devrait arriver à Rouen "customisée" avant le 14 juillet pour une expérimentation de quatre mois.
Ce catamaran dispose de 60 places assises et sera exploité par l'UPR (deux marins). "L'Objectif est de transformer l'essai. De passer ensuite à une utilisation pérenne. Puis à imaginer un service public entre les deux rives de la Seine, d'amont en aval et vice versa", espère Christian Boulocher.
Le coût du test se monte à 150.000 euros pour la Métropole, avec pour partenaires Haropa-Port de Rouen, Engie et Transdev, en charge des transports publics dans l'agglomération rouennaise.
Par ailleurs, Pierre-Marie Hébert qui dirige l'UPR depuis 1984, après y être entré en septembre 1981, a annoncé son départ à la retraite le 1er février prochain. Son successeur sera Thomas Courtier.
Enfin, en prélude à son assemblée générale, l'UPR avait invité Catherine Rivoallon, nommée par le Premier ministre en février pour "préfigurer" la fusion des trois ports de l'axe Seine (Le Havre, Rouen, Paris) avant le 1er janvier 2021. La rencontre n'était pas ouverte à la presse. Mais les échos recueillis laissent à penser que l'ex-directrice de la logistique du groupe Monoprix a séduit la place portuaire rouennaise.

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