Au port de Beyrouth, un nuage de fumée s'est formé après l'effondrement de huit tours de la structure endommagée par le souffle de l'explosion du 4 août 2020 qui avait fait plus de 200 morts et 6.500 blessés. Un drame qui avait dévasté des quartiers entiers de la capitale libanaise.
La déflagration a été déclenchée dans un entrepôt abritant des centaines de tonnes de nitrate d'ammonium stockées sans précaution. Elle a été imputée par une grande partie de la population à la corruption et la négligence de la classe dirigeante.
Les tours qui se sont effondrées mardi étaient les dernières du bloc nord des silos.
Les douze tours du bloc sud encore stables
Pour l'heure, les tours qui restent dans le bloc sud sont stables, selon l'ingénieur civil français Emmanuel Durand qui a installé des capteurs à l'intérieur des silos.
Au total il y avait 48 silos. Seuls douze sont encore debout, tous situés au bloc sud.
Avant ce nouvel effondrement, les proches de victimes avaient appelé à un sit-in au port, prévu mardi en fin d'après-midi.
Le 31 juillet et le 4 août derniers, d'autres tours s'étaient effondrées après qu'un incendie s'est déclaré début juillet dans la partie la plus endommagée des silos, causé selon les autorités et des experts par la fermentation des stocks de céréales restantes, conjuguée à de fortes températures. Depuis, plusieurs tours sont restées en flammes.
La déflagration a été déclenchée dans un entrepôt abritant des centaines de tonnes de nitrate d'ammonium stockées sans précaution. Elle a été imputée par une grande partie de la population à la corruption et la négligence de la classe dirigeante.
Les tours qui se sont effondrées mardi étaient les dernières du bloc nord des silos.
Les douze tours du bloc sud encore stables
Pour l'heure, les tours qui restent dans le bloc sud sont stables, selon l'ingénieur civil français Emmanuel Durand qui a installé des capteurs à l'intérieur des silos.
Au total il y avait 48 silos. Seuls douze sont encore debout, tous situés au bloc sud.
Avant ce nouvel effondrement, les proches de victimes avaient appelé à un sit-in au port, prévu mardi en fin d'après-midi.
Le 31 juillet et le 4 août derniers, d'autres tours s'étaient effondrées après qu'un incendie s'est déclaré début juillet dans la partie la plus endommagée des silos, causé selon les autorités et des experts par la fermentation des stocks de céréales restantes, conjuguée à de fortes températures. Depuis, plusieurs tours sont restées en flammes.
25.000 mètres carrés consacrés à la construction de bâtiments neufs
En avril, les autorités avaient ordonné la démolition des silos, mais la décision a été suspendue en raison de l'opposition des proches des victimes du drame qui veulent en faire un lieu de mémoire.
Le ministre des Travaux publics et des Transports, Ali Hamie, avait affirmé que 25.000 mètres carrés du port de la capitale seraient consacrés à la construction de nouveaux silos, ajoutant que le financement proviendrait de donateurs internationaux et de son ministère.
L'enquête sur les causes du drame est suspendue depuis des mois en raison d'obstructions politiques des autorités.