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Catherine Ashton a effectué jeudi 8 mars une visite dans le Grand Nord pour plancher sur une politique arctique de l'UE. Sur ce territoire deux fois plus grand que la Belgique, Mme Ashton s'est notamment rendue dans le village reclus de Ny-Aalesund, qui abrite une communauté internationale de chercheurs, pour y visiter un glacier et y rencontrer des scientifiques. Actuellement en tournée en Europe du Nord, la chef de la diplomatie européenne veut y asseoir les prétentions de l'UE à un statut d'observateur permanent au Conseil Arctique, forum intergouvernemental de coopération regroupant huit pays autour des problèmes spécifiques à cette région.
Potentiel énorme des voies commerciales
Mme Ashton a également évoqué les questions énergétiques. L'Arctique est riche en ressources minérales mais aussi en hydrocarbures. Selon l'Institut de géophysique américain, la région dans son ensemble pourrait receler 13 % des réserves de pétrole et 30 % des réserves de gaz naturel restant à découvrir sur la planète. "Les voies commerciales constituent elles aussi une question très intéressante non seulement pour les pays de la région mais aussi pour le commerce mondial, en raison du potentiel énorme que représente la possibilité d'utiliser les routes de navigation à travers l'océan Arctique", a dit Mme Ashton. Grâce au recul des glaces marines, le passage du Nord-Est, le long de la Russie, permettra à terme de raccourcir considérablement les routes maritimes commerciales entre l'Europe et l'Asie par rapport aux trajets traditionnels via le canal de Suez ou le cap de Bonne-Espérance.
Les convoitises économiques attisent toutefois les tensions entre pays riverains et inquiètent les défenseurs de l'environnement préoccupés notamment par les risques d'une marée noire dans une région écologiquement sensible.
Potentiel énorme des voies commerciales
Mme Ashton a également évoqué les questions énergétiques. L'Arctique est riche en ressources minérales mais aussi en hydrocarbures. Selon l'Institut de géophysique américain, la région dans son ensemble pourrait receler 13 % des réserves de pétrole et 30 % des réserves de gaz naturel restant à découvrir sur la planète. "Les voies commerciales constituent elles aussi une question très intéressante non seulement pour les pays de la région mais aussi pour le commerce mondial, en raison du potentiel énorme que représente la possibilité d'utiliser les routes de navigation à travers l'océan Arctique", a dit Mme Ashton. Grâce au recul des glaces marines, le passage du Nord-Est, le long de la Russie, permettra à terme de raccourcir considérablement les routes maritimes commerciales entre l'Europe et l'Asie par rapport aux trajets traditionnels via le canal de Suez ou le cap de Bonne-Espérance.
Les convoitises économiques attisent toutefois les tensions entre pays riverains et inquiètent les défenseurs de l'environnement préoccupés notamment par les risques d'une marée noire dans une région écologiquement sensible.