Une "pollution maritime volontaire" a été détectée par la Marine nationale mercredi 24 février au large du Finistère dans le sillage d'un vraquier battant pavillon du Liberia, qui a été dérouté vers Brest, a annoncé vendredi 26 février la préfecture maritime de l'Atlantique. Il s'agit de "plusieurs dizaines de tonnes d'hydrocarbures déversés à la mer", a précisé le préfet maritime de l'Atlantique, le vice-amiral Emmanuel De Oliveira, jugeant qu'il est question d'une "atteinte grave à l'environnement". "Cette pollution ne parviendra pas à la côte", a-t-il cependant souligné, expliquant qu'elle se trouvait à plus de 300 km des côtes et qu'elle allait rapidement se dissoudre et disparaître en mer, en raison des conditions météorologiques sur place.
C'est lors d'un vol de surveillance dans la Zone économique exclusive (ZEE) française qu'un Falcon 50 a détecté cette nappe d’hydrocarbure dans le sillage du "Thisseas", un vraquier de 225 mètres de long battant pavillon du Liberia. Le navire, en provenance de Saint-Pétersbourg, se dirigeait vers la Chine. Il croisait à 185 milles nautiques (soit environ 340 km) au sud-ouest de la pointe de Penmarc’h.
Le vraquier encourt une amende de 15 millions d'euros
L’équipage du Falcon 50 a observé et filmé une pollution de 23 milles nautiques (environ 42 km) de long sur 50 mètres de large, soit sur une distance particulièrement longue. Un procès-verbal de constatation a été rédigé par le commandant du Falcon 50 et transmis au procureur de la République du tribunal de Brest, spécialisé pour la répression des pollutions volontaires par hydrocarbures, qui a décidé l'ouverture d'une enquête, confiée au groupement de gendarmerie de l'Atlantique, et le déroutement du navire.
Le "Thisseas", chargé de fertilisants et arrivé dans l'après-midi à Brest, "restera à quai le temps de l'enquête et jusqu'au versement de la caution", fixée à 500.000 euros, a précisé le procureur de la République de Brest, Éric Mathais, rappelant que la dernière fois que de telles mesures avaient été prises par le tribunal de Brest c'était en 2012 pour une pollution de 20 km de long sur 50 mètres de large.
Le nombre de dégazages volontaires en mer, pratique qui consiste à vidanger les eaux sales d'un navire, est en nette diminution dans les eaux françaises depuis le début des années 2000 et la mise en place d'un dispositif de surveillance accru et du renforcement de l'arsenal judiciaire. Le "Thisseas", dont le commandant est ukrainien, encourt ainsi jusqu'à 15 millions d'euros d'amende.
La ZEE de l’Atlantique s’étend entre le golfe de Gascogne et la Manche sur une superficie de 265.000 km² soit la moitié de la France métropolitaine. Elle est notamment traversée par l’une des voies commerciales les plus denses du monde : en moyenne 120 navires traversent quotidiennement le rail d’Ouessant.
C'est lors d'un vol de surveillance dans la Zone économique exclusive (ZEE) française qu'un Falcon 50 a détecté cette nappe d’hydrocarbure dans le sillage du "Thisseas", un vraquier de 225 mètres de long battant pavillon du Liberia. Le navire, en provenance de Saint-Pétersbourg, se dirigeait vers la Chine. Il croisait à 185 milles nautiques (soit environ 340 km) au sud-ouest de la pointe de Penmarc’h.
Le vraquier encourt une amende de 15 millions d'euros
L’équipage du Falcon 50 a observé et filmé une pollution de 23 milles nautiques (environ 42 km) de long sur 50 mètres de large, soit sur une distance particulièrement longue. Un procès-verbal de constatation a été rédigé par le commandant du Falcon 50 et transmis au procureur de la République du tribunal de Brest, spécialisé pour la répression des pollutions volontaires par hydrocarbures, qui a décidé l'ouverture d'une enquête, confiée au groupement de gendarmerie de l'Atlantique, et le déroutement du navire.
Le "Thisseas", chargé de fertilisants et arrivé dans l'après-midi à Brest, "restera à quai le temps de l'enquête et jusqu'au versement de la caution", fixée à 500.000 euros, a précisé le procureur de la République de Brest, Éric Mathais, rappelant que la dernière fois que de telles mesures avaient été prises par le tribunal de Brest c'était en 2012 pour une pollution de 20 km de long sur 50 mètres de large.
Le nombre de dégazages volontaires en mer, pratique qui consiste à vidanger les eaux sales d'un navire, est en nette diminution dans les eaux françaises depuis le début des années 2000 et la mise en place d'un dispositif de surveillance accru et du renforcement de l'arsenal judiciaire. Le "Thisseas", dont le commandant est ukrainien, encourt ainsi jusqu'à 15 millions d'euros d'amende.
La ZEE de l’Atlantique s’étend entre le golfe de Gascogne et la Manche sur une superficie de 265.000 km² soit la moitié de la France métropolitaine. Elle est notamment traversée par l’une des voies commerciales les plus denses du monde : en moyenne 120 navires traversent quotidiennement le rail d’Ouessant.