Les clubs se distinguent par leur flexibilité. Au nom de ce qu’ils appellent « Omnibus Rules », les administrateurs peuvent ainsi décider de rembourser certains sinistres à l’assuré s’ils estiment que ceux-ci entrent dans le cadre de la couverture pourvue par le club à cet armateur. Les administrateurs ont toujours la possibilité de demander au conseil d’administration qu’il examine une demande de couverture lorsqu’un sinistre pose un problème pour une raison quelconque. En d’autres termes, le membre demande en fait la prise en charge d’une perte, responsabilité, frais ou dépenses qui ne sont pas prévus par les règles mais dont la couverture fait partie, selon l’opinion du conseil, de l’objet de l’association. Il s’agit-là d’une clause très caractéristique de l’esprit mutualiste régnant encore dans les clubs.
Les P&I protègent et indemnisent. En effet, les assurés doivent régler eux-mêmes les réclamations avant de recourir au club pour un remboursement. C’est la fameuse règle du Pay to Be Paid qui aura une conséquence directe sur la possibilité d’action directe contre les clubs. Pour exemple, ce mécanisme n’est pas opposable en matière de recours pour pollution, selon les dispositions de la convention de 1969 sur la responsabilité civile du propriétaire de pétrolier.
Les P&I protègent et indemnisent. En effet, les assurés doivent régler eux-mêmes les réclamations avant de recourir au club pour un remboursement. C’est la fameuse règle du Pay to Be Paid qui aura une conséquence directe sur la possibilité d’action directe contre les clubs. Pour exemple, ce mécanisme n’est pas opposable en matière de recours pour pollution, selon les dispositions de la convention de 1969 sur la responsabilité civile du propriétaire de pétrolier.