Unim : "Le CIPP doit être investi de réels pouvoirs"

Quelques mois après la tenue de son assemblée générale à Marseille, l'Union nationale des industries de la manutention dans les ports français (Unim) revient à la charge sur le dossier de la gouvernance portuaire.
Présente à Marseille aux 11e Assises de l'économie de la mer, elle a souhaité "attirer l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité de réformer la gouvernance des ports afin de développer les investissements qui s’imposent dans les ports français et de lutter ainsi contre la baisse d’attractivité de nos ports".
Les entreprises de manutention et les opérateurs de terminaux de l'Hexagone appellent de nouveau à mettre en place dans les ports "une structure de dialogue et de concertation entre les investisseurs publics et privés". Ils estiment que ce dispositif permettrait de "rationaliser le choix des équipements nécessaires et d’optimiser les moyens financiers disponibles".
"En tant que co-investisseur aux côtés de l'État ou des Régions, le secteur privé doit avoir son mot à dire dans les décisions stratégiques des ports", explique Christian de Tinguy, président de l’Unim. "Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Les conseils de développement des Grands Ports maritimes (GPM) n’ont qu’un avis consultatif, la voix des investisseurs privés étant noyée parmi celle de ses différentes composantes". Et d'ajouter que "rapporté à la durée des autorisations domaniales dont il dispose pour investir, le secteur privé investit aujourd’hui dans les ports autant que le secteur public".
L'Unim mise sur les dispositions qui figurent à l’article 3 de la proposition de loi sur l’économie bleue présentée par le député Arnaud Leroy qui a été adoptée le 27 octobre à l’Assemblée nationale. Pour les manutentionnaires français, il faut aller encore plus loin et ne pas se contenter d’une "simple commission de travail au sein des GPM". Une approche qui, selon la fédération nationale, serait "largement partagée par l’ensemble des acteurs portuaires".
Les manutentionnaires et opérateurs français insistent : "le Conseil des investisseurs publics et privés (CIPP) doit être investi de réels pouvoirs, sans remettre en cause pour autant le pouvoir de décision finale sur les projets d’investissements qui incombe au conseil de surveillance pour ce qui est des GPM". L'Unim, qui était déjà montée au créneau il y a quelques mois sur le sujet, cite aujourd'hui Anvers pour exemple.

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