
© RFF/Jean-Jacques d'Angelo
RFF et le Languedoc-Roussillon ont appelé à l'union sacrée pour la construction de la nouvelle LGV entre Montpellier et Perpignan, menacée par la concurrence d'autres projets. "Aujourd'hui, il s'agit de sauver la ligne. Il faut accepter de revoir son calibrage, son évolutivité. Ayons une approche réaliste, portons un projet finançable", a souligné le président de la région, Christian Bourquin, lors du comité partenarial d'information sur le projet qui s'est tenu lundi 19 novembre à Lattes. Chargé du projet à RFF Languedoc-Roussillon pour cette LGV, Édouard Parant a estimé qu'il fallait avoir "un projet crédible au vu de la situation économique actuelle", un projet qui s'élève à 6 milliards d'euros. "À savoir la fourchette basse de nos estimations (entre 5,5 et 7 milliards d'euros) : dans la conjoncture actuelle, cela fait quand même deux porte-avions ! On ne peut pas dire que ce soit un projet au rabais", a-t-il précisé. "Attention de ne pas rater la première marche, sinon on risque de repartir à zéro", a-t-il encore souligné. Selon RFF, la mixité (fret et passagers) totale (sur les 160 km de la future ligne) ne fait pas l'unanimité. RFF a ainsi étudié plusieurs scénarios : de Montpellier à Narbonne, de Montpellier à Nissan et de Montpellier à Béziers pour le scénario minimaliste. "Deux points font l'unanimité : la mixité dans la plaine du Roussillon et la mixité a minima entre Montpellier à Béziers", a résumé M. Parant, alors que RFF a rappelé que le principe de la création de deux gares nouvelles (Béziers-Est et Narbonne-Ouest) avait été acté début octobre. La décision ministérielle est attendue "d'ici quelques mois".
Par ailleurs, RFF va investir 400 millions d'euros dans la régénération des voies ferrées entre Narbonne et Nîmes, a affirmé son directeur régional Christian Petit, lors de la même réunion à Lattes. Les travaux de renouvellement des traverses, du ballast et des rails s'effectueront de nuit et par tranches, a précisé M. Petit, soulignant qu'il s'agissait d'une opération exceptionnelle, "qui ne se fait que tous les trente ans".
Par ailleurs, RFF va investir 400 millions d'euros dans la régénération des voies ferrées entre Narbonne et Nîmes, a affirmé son directeur régional Christian Petit, lors de la même réunion à Lattes. Les travaux de renouvellement des traverses, du ballast et des rails s'effectueront de nuit et par tranches, a précisé M. Petit, soulignant qu'il s'agissait d'une opération exceptionnelle, "qui ne se fait que tous les trente ans".