La compagnie aérienne United Continental, maison mère d'United Airlines, a enregistré une performance 2015 inférieure aux attentes, invoquant le dollar fort qui a pesé sur les voyages d'affaires.
Le bénéfice net annuel de United Continental a été plus que sextuplé en un an, à 7,34 milliards de dollars, selon des résultats publiés par le groupe. Sur le quatrième trimestre, le transporteur a gagné 823 millions de dollars, contre 28 millions à la même période en 2014. Cette performance se traduit toutefois par un bénéfice ajusté par action, référence en Amérique du nord, de 11,88 dollars sur l'année et de 2,54 dollars sur le dernier trimestre. Les analystes espéraient respectivement 12 dollars et 2,59 dollars.
Cette contre-performance est due "en grande partie au dollar fort, de faibles surcharges et des réductions par les clients de leurs voyages", explique United, soulignant que les dégâts auraient pu être plus importants s'il n'y avait eu le plongeon des prix du pétrole.
La facture de kérosène a diminué de 35,6 % en 2015, de sorte que le carburant n'est plus le premier poste de dépense, détrôné par les salaires (+ 8,7 %). United a payé en moyenne 1,73 dollar pour un gallon (3,78 litres) de kérosène au quatrième trimestre contre 2,69 dollars un an plus tôt.
La compagnie a pâti d'un côté d'une baisse du trafic après les attentats terroristes de Paris en novembre. La réduction des voyages d'affaires affectant Houston, la capitale pétrolière du sud des États-Unis touchée par la chute des prix du pétrole, freine aussi les revenus d'autre part.
Hausse des capacités
Le chiffre d'affaires a reculé de 2,7 % à 37,87 milliards de dollars sur l'année et de 3 % à 9,04 milliards sur les trois derniers mois. Le revenu par passager et par mile parcouru (PRASM) a diminué de 4,4 % sur l'année, et de 6 % au quatrième trimestre. Les revenus ont baissé aussi bien sur les lignes régionales (- 3,1 %) que sur les routes internationales (-1,7%). Les recettes du cargo sont restées quasi stables (- 0,1 %) sur l'année.
Pour augmenter ses revenus, la compagnie aérienne américaine née en mai 2010 de la fusion entre United Airlines et Continental, a décidé d'augmenter le nombre de ses vols. Les capacités sur les lignes internationales vont progresser dans une proportion de 1,5 % à 2,5 %, à contre-courant des appels des marchés financiers qui souhaitent voir les compagnies aériennes réduire leurs vols afin de pouvoir augmenter leurs tarifs et améliorer leurs marges.
Cette contre-performance est due "en grande partie au dollar fort, de faibles surcharges et des réductions par les clients de leurs voyages", explique United, soulignant que les dégâts auraient pu être plus importants s'il n'y avait eu le plongeon des prix du pétrole.
La facture de kérosène a diminué de 35,6 % en 2015, de sorte que le carburant n'est plus le premier poste de dépense, détrôné par les salaires (+ 8,7 %). United a payé en moyenne 1,73 dollar pour un gallon (3,78 litres) de kérosène au quatrième trimestre contre 2,69 dollars un an plus tôt.
La compagnie a pâti d'un côté d'une baisse du trafic après les attentats terroristes de Paris en novembre. La réduction des voyages d'affaires affectant Houston, la capitale pétrolière du sud des États-Unis touchée par la chute des prix du pétrole, freine aussi les revenus d'autre part.
Hausse des capacités
Le chiffre d'affaires a reculé de 2,7 % à 37,87 milliards de dollars sur l'année et de 3 % à 9,04 milliards sur les trois derniers mois. Le revenu par passager et par mile parcouru (PRASM) a diminué de 4,4 % sur l'année, et de 6 % au quatrième trimestre. Les revenus ont baissé aussi bien sur les lignes régionales (- 3,1 %) que sur les routes internationales (-1,7%). Les recettes du cargo sont restées quasi stables (- 0,1 %) sur l'année.
Pour augmenter ses revenus, la compagnie aérienne américaine née en mai 2010 de la fusion entre United Airlines et Continental, a décidé d'augmenter le nombre de ses vols. Les capacités sur les lignes internationales vont progresser dans une proportion de 1,5 % à 2,5 %, à contre-courant des appels des marchés financiers qui souhaitent voir les compagnies aériennes réduire leurs vols afin de pouvoir augmenter leurs tarifs et améliorer leurs marges.
