
© United Continental
L'an dernier, le groupe United Continental a perdu 723 millions de dollars contre un bénéfice de 840 millions de dollars un an plus tôt. Le bénéfice hors éléments exceptionnels est ressorti à 1,59 dollar par action, comme prévu par les analystes. Le chiffre d'affaires est resté quasiment inchangé à 37,15 milliards de dollars, alors que Wall Street anticipait en moyenne 37,12 milliards de dollars. Les revenus par passager sont restés quasiment inchangés alors que les coûts par unité ont augmenté de 2,5 %.
Au quatrième trimestre, la perte s'est creusée à 620 millions de dollars, multipliée par quatre. Le chiffre d'affaires a reculé de 2,5 % à 8,70 milliards de dollars, un peu mieux qu'attendu (8,67 milliards). La perte de revenus a été particulièrement marquée dans l'activité de fret (- 13 %). Parallèlement, les dépenses du groupe ont nettement augmenté en particulier celles de carburant (+ 6 % sur un an) et les rémunérations (+ 4 %). Au quatrième trimestre, les dépenses de carburant ont toutefois amorcé un recul (- 0,4 %) grâce aux programmes de couverture du groupe.
Au quatrième trimestre, la perte s'est creusée à 620 millions de dollars, multipliée par quatre. Le chiffre d'affaires a reculé de 2,5 % à 8,70 milliards de dollars, un peu mieux qu'attendu (8,67 milliards). La perte de revenus a été particulièrement marquée dans l'activité de fret (- 13 %). Parallèlement, les dépenses du groupe ont nettement augmenté en particulier celles de carburant (+ 6 % sur un an) et les rémunérations (+ 4 %). Au quatrième trimestre, les dépenses de carburant ont toutefois amorcé un recul (- 0,4 %) grâce aux programmes de couverture du groupe.
"La perte a été particulièrement marquée dans le fret"
United précise également que son bénéfice a été réduit de 85 millions de dollars au quatrième trimestre par l'ouragan Sandy tandis que son chiffre d'affaires a été diminué de 140 millions de dollars. Parmi les autres éléments exceptionnels, le groupe recense 739 millions de dollars de coûts d'intégration entre United et Continental Airlines pour l'ensemble de 2012, 475 millions de dollars liés à des accord syndicaux sur les rémunérations et 125 millions de dollars d'indemnisation de départ pour des employés licenciés. "2012 a été l'année la plus difficile de notre intégration mais elle est maintenant derrière nous" a commenté le PDG, Jeff Smisek. United Airlines et Continental Airlines avaient annoncé leur fusion en mai 2010.
Optimisme pour 2013
Le directeur des revenus du groupe, Jim Compton, a admis que l'entreprise n'avait "pas atteint ses objectifs de chiffre d'affaires pour 2012", même s'il affirme que le groupe a résolu "les problèmes liés à l'intégration du groupe qui sont à l'origine de notre mauvaise performance". "Nous avons clairement eu une sous-performance du point de vue du revenu par passager", a renchéri le directeur financier, John Rainey. Jeff Smisek a toutefois assuré que le groupe était "très optimiste" pour 2013.
United a mentionné avoir reçu six Boeing 787 mais n'a touché mot de l'impact qu'aura sur ses activités et ses finances l'ordre d'immobilisation de ces avions donné il y a une semaine par l'autorité américaine de l'aviation (FAA). Le groupe prévoit de recevoir deux 787 supplémentaires cette année sur un total de vingt-six nouveaux avions "plus économes en carburant". Interrogé sur l'interdiction de vol qui touche les 787 du groupe, M. Smisek s'est contenté de dire que "tous les nouveaux avions ont des problèmes et le 787 n'y fait pas exception". "Nous continuons à avoir pleinement confiance dans cet appareil et la capacité de Boeing à résoudre le problème", a-t-il ajouté, même s'il ne "sait pas quand le 787 revolera". Il a également indiqué que le groupe comptait procéder à 600 suppressions de postes cette année et poursuivre la réduction de sa capacité. United prévoit que les charges liées à sa fusion avec Continental Airlines vont se réduire de manière significative cette année.