
Évitage du "Densa Shark" (292 mètres) avec les remorqueurs de la Sormar © J. C. C.
"L'Antenne" : Quels sont les objectifs de l'Usaar ?
Jean-Pierre Scouarnec : La vocation de l'Usaar est de défendre les intérêts des agents maritimes et de leurs mandataires, les armateurs, ainsi que les chargeurs et réceptionnaires qui nous confient le suivi portuaire de leurs marchandises. L'union participe à de nombreux organismes comme l'assemblée commerciale du pilotage et du remorquage au sein desquels elle intervient, en particulier, pour que les augmentations tarifaires restent raisonnables de manière à ce que les coûts de passage demeurent les meilleurs. Nous faisons d'ailleurs valoir le même souci de modération au Grand Port maritime. Nous travaillons sur tout ce qui touche au passage du navire ; aussi nous entretenons des relations régulières avec la Capitainerie du port, les Affaires maritimes, les professions portuaires (remorquage, lamanage et pilotage), les services des Douanes, etc., sans oublier les terminaux portuaires. Nous sommes en charge de faire en sorte que toutes les problématiques survenant durant l’escale d’un navire dans le port de Rouen soit solutionnées au mieux des intérêts de nos mandataires. L'Usaar se penche actuellement sur deux dossiers importants, le changement de positionnement des remorqueurs dans le port de Rouen et la mise en œuvre de la technique de la bi-marée. Ce dernier sujet va revêtir une importance supplémentaire avec la réalisation du programme d'amélioration des accès du Grand Port maritime de Rouen (GPMR), programme qui est en cours. Les nouvelles capacités de la Seine vont nous ouvrir des possibilités d'accueil plus importantes, grâce à un tirant d'eau amélioré d'un mètre. Sans oublier qu'elles permettront aussi une plage horaire plus large pour l'accueil des navires.
Jean-Pierre Scouarnec : La vocation de l'Usaar est de défendre les intérêts des agents maritimes et de leurs mandataires, les armateurs, ainsi que les chargeurs et réceptionnaires qui nous confient le suivi portuaire de leurs marchandises. L'union participe à de nombreux organismes comme l'assemblée commerciale du pilotage et du remorquage au sein desquels elle intervient, en particulier, pour que les augmentations tarifaires restent raisonnables de manière à ce que les coûts de passage demeurent les meilleurs. Nous faisons d'ailleurs valoir le même souci de modération au Grand Port maritime. Nous travaillons sur tout ce qui touche au passage du navire ; aussi nous entretenons des relations régulières avec la Capitainerie du port, les Affaires maritimes, les professions portuaires (remorquage, lamanage et pilotage), les services des Douanes, etc., sans oublier les terminaux portuaires. Nous sommes en charge de faire en sorte que toutes les problématiques survenant durant l’escale d’un navire dans le port de Rouen soit solutionnées au mieux des intérêts de nos mandataires. L'Usaar se penche actuellement sur deux dossiers importants, le changement de positionnement des remorqueurs dans le port de Rouen et la mise en œuvre de la technique de la bi-marée. Ce dernier sujet va revêtir une importance supplémentaire avec la réalisation du programme d'amélioration des accès du Grand Port maritime de Rouen (GPMR), programme qui est en cours. Les nouvelles capacités de la Seine vont nous ouvrir des possibilités d'accueil plus importantes, grâce à un tirant d'eau amélioré d'un mètre. Sans oublier qu'elles permettront aussi une plage horaire plus large pour l'accueil des navires.
"L'année 2012 a connu un début de campagne céréalière difficile"
"L'A." : Qu'attendez vous de l'activité en 2012 ?
J.-P. S. : L'année 2012 a connu un début de campagne céréalière difficile. Le premier semestre a été délicat. À vrai dire, les agents ont un sentiment très mitigé. Nous avons connu trois années exceptionnelles ; nous devrions revenir à des années plus traditionnelles. L'année 2013 pourrait se situer dans les 22 millions de tonnes. Concernant 2012, elle a été également affectée par la situation de Petroplus et l'arrêt de son activité pendant plusieurs mois. Les trafics ont repris (de manière moins importante mais ont le mérite d’avoir repris) avec le contrat réalisé pour Shell.
"L'A." : Quelle place pour Rouen dans Haropa ?
J.-P. S. : Les deux Grands Ports maritimes du Havre et de Rouen et le Port autonome de Paris ont décidé de mettre en commun des moyens humains pour promouvoir et valoriser les trois ports au niveau européen et mondial. Notre syndicat professionnel suit de près cette évolution. Pas de problèmes si cela fonctionne, mais si ce n'est pas le cas, nous le dirons. Nous faisons confiance aux hommes qui animent cette démarche. Rouen et Le Havre ont des trafics spécifiques. À Rouen, nous traitons des vracs, mais aussi des marchandises diverses et des conteneurs. Nous restons vigilants sur ce point. En tout cas, nous nous battrons pour que les navires mères porte-conteneurs continuent d'escaler à Rouen en direct. Une large part de l'activité et des emplois portuaires rouennais en dépend.