
Monique Novat, directrice du service de navigation Rhône-Saône de VNF © A. B.
"L’Antenne" : Vous avez pris vos fonctions en mars. Quelles sont vos premières observations sur le service navigation Rhône-Saône ?
Monique Novat : J’anime une équipe de 400 personnes très attachées à la progression de la voie d’eau et au service du client. Ce bassin est "porté" par des acteurs économiques qui créent une dynamique notamment au sein du Comité des ports du bassin Saône-Rhône-Méditerranée et, dans le cadre du Plan Rhône, VNF et les Régions concernées par le fleuve vont commencer à préparer le Plan 2014-2020 ce qui va entretenir ce mouvement positif.
"L’A." : Quels sont les chantiers en cours pour améliorer la voie fluviale ?
M. N. : L’argent public est de plus en plus rare. Il faut être sélectif. Cela nous oblige à dégager des priorités qui vont vers le grand gabarit. Sur le canal du Rhône à Sète, on réalise des zones de croisement, des rectifications de tracés, des postes d’attente, des rehaussements de ponts. Les travaux ont commencé en 2010. La première partie estimée à 50 millions sera achevée en 2014 et le chantier devrait l’être en 2020. L’allongement de l’écluse de Couzon, au nord de Lyon, est en cours et les travaux devraient être achevés en 2014. Il y a aussi actuellement la mise en place de la fibre optique sous la Saône pour améliorer le système d’information fluviale.
Monique Novat : J’anime une équipe de 400 personnes très attachées à la progression de la voie d’eau et au service du client. Ce bassin est "porté" par des acteurs économiques qui créent une dynamique notamment au sein du Comité des ports du bassin Saône-Rhône-Méditerranée et, dans le cadre du Plan Rhône, VNF et les Régions concernées par le fleuve vont commencer à préparer le Plan 2014-2020 ce qui va entretenir ce mouvement positif.
"L’A." : Quels sont les chantiers en cours pour améliorer la voie fluviale ?
M. N. : L’argent public est de plus en plus rare. Il faut être sélectif. Cela nous oblige à dégager des priorités qui vont vers le grand gabarit. Sur le canal du Rhône à Sète, on réalise des zones de croisement, des rectifications de tracés, des postes d’attente, des rehaussements de ponts. Les travaux ont commencé en 2010. La première partie estimée à 50 millions sera achevée en 2014 et le chantier devrait l’être en 2020. L’allongement de l’écluse de Couzon, au nord de Lyon, est en cours et les travaux devraient être achevés en 2014. Il y a aussi actuellement la mise en place de la fibre optique sous la Saône pour améliorer le système d’information fluviale.
"Le Rhône est la seule infrastructure non saturée de la vallée"
"L’A." : Quels sont les défis que le fleuve doit relever ?
M. N. : À court terme, il faut capter de nouveaux trafics car le transport fluvial ne doit pas concerner que les pondéreux et les frets traditionnels. Dans le cadre du Comité des ports, se met en place une mission de développement des trafics cofinancée par VNF, CNR et le Grand Port maritime de Marseille. Quatre commerciaux spécialisés dans ce secteur vont aller chercher des clients dans l’aire d’influence des ports fluviaux du bassin. Le Rhône est la seule infrastructure non saturée de la vallée du Rhône. Il a un boulevard devant lui !
"L’A." : Que change pour vous la réforme de VNF ?
M. N. : Ce n’est vraiment pas la révolution ! Le décret transformant VNF en établissement administratif en application de la loi du 24 janvier 2012 est paru le 10 mai. Les salariés et les agents de l’État vont agir sous une même bannière et cela va créer une communauté de travail unique et plus forte. Le 1er janvier 2013, les 4.700 agents publics et privés devront travailler tous ensemble pour un seul objectif, le développement de la voie d’eau.