
© VNF
De janvier à septembre 2011, le trafic total a représenté 1,17 milliard de tonnes-kilomètres soit 8 % de moins par rapport à la même période de 2010 et 5,39 millions de tonnes (+ 2 %). Le trafic conteneurs a concerné 51.600 EVP soit 10 % d’augmentation par rapport à 2010.
En tonnes-kilomètres, à fin septembre, les produits agricoles ont concerné un trafic de 315.210.602 t-km (- 21 %). Les minéraux bruts, deuxième important trafic, ont totalisé 240.892.992 t-km en perdant 1 %. Hormis 11 % de croissance pour les produits pétroliers, 25 % pour les engrais, 19 % pour les denrées alimentaires, 36 % pour les produits métallurgiques, les autres postes ont accusé des baisses. C’est ainsi le cas des combustibles, des minerais et déchets, des produits chimiques et des marchandises diverses.
Un grand potentiel de croissance
Avec ses 950 km de voies navigables dont 60 % à grand gabarit, le bassin Rhône-Saône offre une infrastructure fiable et non saturée. «Ce bassin pourrait supporter trois fois plus voire davantage de trafic sans nécessiter de doublement des écluses, c’est-à-dire sans investissements trop lourds», rappelle Dominique Louis, directeur interrégional Saône-Rhône-Méditerranée. Arrivé à Lyon voici deux ans, de la direction de l’équipement de Colmar, il ne connaissait pas du tout le monde du fluvial dont il est aujourd’hui un zélateur. «Le transport fluvial consomme environ trois à quatre fois moins de pétrole et émet trois à quatre fois moins de CO2 que la route», rappelle-t-il.
En tonnes-kilomètres, à fin septembre, les produits agricoles ont concerné un trafic de 315.210.602 t-km (- 21 %). Les minéraux bruts, deuxième important trafic, ont totalisé 240.892.992 t-km en perdant 1 %. Hormis 11 % de croissance pour les produits pétroliers, 25 % pour les engrais, 19 % pour les denrées alimentaires, 36 % pour les produits métallurgiques, les autres postes ont accusé des baisses. C’est ainsi le cas des combustibles, des minerais et déchets, des produits chimiques et des marchandises diverses.
Un grand potentiel de croissance
Avec ses 950 km de voies navigables dont 60 % à grand gabarit, le bassin Rhône-Saône offre une infrastructure fiable et non saturée. «Ce bassin pourrait supporter trois fois plus voire davantage de trafic sans nécessiter de doublement des écluses, c’est-à-dire sans investissements trop lourds», rappelle Dominique Louis, directeur interrégional Saône-Rhône-Méditerranée. Arrivé à Lyon voici deux ans, de la direction de l’équipement de Colmar, il ne connaissait pas du tout le monde du fluvial dont il est aujourd’hui un zélateur. «Le transport fluvial consomme environ trois à quatre fois moins de pétrole et émet trois à quatre fois moins de CO2 que la route», rappelle-t-il.
«Coordination stratégique du développement portuaire»
La création du Comité des ports du bassin Saône-Rhône-Méditerranée et le lancement de l’Agence voies navigables de France sont, à son avis, deux bonnes décisions qui devraient faire avancer la grande cause du fluvial.
«Les ports fonctionnaient chacun dans son coin, en concurrence, alors qu’il faut à mon avis raisonner dans une vision à moyen et à long terme pour l’avenir des ports. Il faut analyser et faire un état des lieux de chacun d’entre eux pour valoriser mieux leur potentiel et entamer une démarche cohérente sous l’égide du préfet coordonnateur du bassin Rhône-Méditerranée», estime M. Louis.
Instance d’animation et de coordination, le comité rassemble l’ensemble des acteurs portuaires et gestionnaires de voie navigable comme VNF, en tant qu’établissement public chargé par l’État de développer le transport fluvial et autorité concédante des ports fluviaux de la Saône et des ports d’Avignon-Le Pontet et de l’Ardoise. Aux côtés de VNF, on trouve donc la CNR, les gestionnaires concessionnaires et exploitants des ports fluviaux, le Grand Port maritime de Marseille-Fos et le port de Sète.
Le regroupement adopté par le sénat, le 20 octobre, de l’ensemble des agents de droit public et de droit privé qui travaillent à l’exploitation, l’entretien et au développement des voies navigables en une «Agence nationale voies navigables de France» semble une bonne chose aux yeux de M. Louis. «Imaginez-vous un chef d’entreprise qui n’aurait sous son autorité que 10 % de son personnel ?», lance-t-il. «Demain, le directeur général de VNF aura les moyens de sa politique avec 4.400 agents sous son autorité. Les décisions auront donc plus de chance d’être plus rapidement concrétisées».