VNF et la métropole de Lyon viennent de signer une 4e charte de partenariat. Cette charte s’articule autour de cinq thèmes majeurs : la poursuite de la façade fluviale, le développement touristique, la croissance du transport fluvial de marchandises et la logistique urbaine fluviale en mettant en œuvre le schéma portuaire de la région lyonnaise, la promotion et la structuration des usages nautiques et la protection de l’environnement. "Une ville comme Lyon, dotée d’un fleuve et d’une rivière, ne peut se passer de l’option de la logistique urbaine fluviale avec ce dernier kilomètre qui pose problème aux entreprises", remarque Monique Novat, directeur régional de VNF. "L’objectif est que tous les usagers cohabitent intelligemment, ceux de la voie d’eau et ceux du terrestre soutenus par des expérimentations et des innovations techniques et organisationnelles", insiste Monique Novat (via par exemple l’initiative de VNF, Batelia-Bureau d’assistance technique et logistique pour les industriels et les artisans).
"Un programme prévisionnel global de travaux en augmentation"
Les questions de places deviennent cruciales pour les croisiéristes et les bateaux de commerce. Ces derniers ne peuvent plus stationner quai Rambaud ni au port de Lyon en attendant du fret. "Ils n’ont plus de points d’amarrage disposant d’alimentation en eau potable", regrette Dario Malcuit, représentant de la CNBA, un sujet que Monique Novat doit examiner avec la CNR.
Dans les pays où n’existe pas le principe de précaution et où les ports sont très utilisés et fréquentés même par le public comme dans le Nord de l’Europe par exemple, on a des marges de manœuvre importantes en faveur de la voie fluviale et du report modal.
Hormis les questions de places et d’appontements, celles relatives au bruit des groupes électrogènes, aux vidanges des eaux noires, à la propreté des quais, aux levages, entretiens et maintenances des bateaux ont aussi été évoquées lors de cette soirée organisée par Promofluvia.
La charte de partenariat sur les fleuves et leurs aménagements représente un programme prévisionnel global de travaux qui atteint 5,1 millions d’euros (4,2 millions pour VNF et 0,9 million pour la métropole). Elle est en augmentation par rapport à la 3e charte dotée de 4,5 millions d’euros. Autre motif de satisfaction relevé par Monique Novat et Olivier Pillonel, de la métropole de Lyon, "cette charte a inspiré d’autres agglomérations comme Strasbourg".