
© Veolia
Veolia Environnement, le numéro un mondial de l'eau et des déchets, entend désormais ramener sa dette nette, devenue problématique ces dernières années, entre 8 et 9 milliards d'euros à la fin de l'année, contre un objectif de 12 milliards jusqu'à présent. Cette cible a en effet été franchie dès la fin 2012, avec un endettement net réduit à 11,3 milliards d'euros à la faveur de deux grandes cessions dans les déchets aux États-Unis et dans l'eau au Royaume-Uni ainsi qu'une mise en équivalence comptable de la régie de l'eau à Berlin. "Les résultats présentés aujourd'hui sont ceux d'une bonne trajectoire, et pas seulement d'une éclaircie", a fait valoir le PDG, Antoine Frérot, en soulignant que la dette avait été résorbée de plus de 5 milliards en quatre ans. "Nous sommes en avance sur notre plan de marche, nous avons désendetté le groupe plus rapidement que prévu, recentré nos opérations et réduit nos coûts", a-t-il souligné.
Bénéfice de 394 millions d'euros
L'an passé, Veolia est revenu dans le vert avec un bénéfice net nettement supérieur aux attentes de 394 millions d'euros, contre une perte de 490 millions en 2011 due à de lourdes dépréciations. Pour atteindre son nouvel objectif de dette, Veolia a relevé d'un milliard son objectif de cessions, ce qui devrait correspondre au montant réalisé en 2013 après les quelque 5 milliards bouclés en 2012 (Berlin inclus).
Bénéfice de 394 millions d'euros
L'an passé, Veolia est revenu dans le vert avec un bénéfice net nettement supérieur aux attentes de 394 millions d'euros, contre une perte de 490 millions en 2011 due à de lourdes dépréciations. Pour atteindre son nouvel objectif de dette, Veolia a relevé d'un milliard son objectif de cessions, ce qui devrait correspondre au montant réalisé en 2013 après les quelque 5 milliards bouclés en 2012 (Berlin inclus).
"Le chiffre d'affaires est en hausse de 3 %"
Côté opérationnel, la situation reste plus contrastée, même si le second semestre a vu la situation s'améliorer, selon Veolia. Le chiffre d'affaires a aussi dépassé les attentes, avec une hausse de 3 % à 29,4 milliards d'euros, soit 300 millions de plus que ce prévoyaient les analystes. En revanche, les bénéfices net et opérationnel hors éléments exceptionnels sont tous deux orientés à la baisse. Les bénéfices opérationnels dans l'eau (41 % du chiffre d'affaires) ont continué à fondre (- 22,5 %) malgré une petite hausse des ventes (+ 1,3 %), à cause notamment de l'impact de la renégociation à la baisse de renouvellements de contrats en France.
Dans l'énergie, la coentreprise avec EDF Dalkia (26 % des ventes) a elle aussi vu sa rentabilité diminuer (- 22,5 %), malgré une nette hausse du chiffre d'affaires (+ 7,4 %) due au bond des prix de l'énergie. La division déchets (31 % du chiffre d'affaires) résiste un peu mieux (- 14,6 %) côté bénéfices avec un chiffre d'affaires dans le vert (+ 0,8 %) malgré l'impact de la crise économique sur les volumes de déchets produits.