
Hervé Balladur, président de VMF, et Christine Cabau Woehrel, présidente du directoire du GPMM, à l'occasion de la rencontre avec l'Association marocaine des exportateurs © Franck Revenaz
Double escale au Maroc pour Via Marseille Fos. L'association de promotion de la place portuaire marseillaise a entamé sa mission au Royaume chérifien en se rendant tout d'abord à Tanger où elle été reçue par la direction du hub tangérois (TMPA) et a rencontré la direction locale de Renault.
L'occasion était donnée de poursuivre les réflexions entamées ces derniers mois et gravées dans le marbre en juin dernier avec la signature d'accords bilatéraux lors de la visite d'Aziz Rabbah, le ministre des Transports marocain, à Marseille en août. "Notre visite sur le port de Tanger-Med a renforcé en nous le sentiment qu'il est nécessaire d'ouvrir une nouvelle ligne ro-ro sur Marseille", a rappelé Hervé Balladur. Le président de VMF a souligné que les discussions avec l'armateur italien Med Cross Lines et les transporteurs routiers se pousuivent. Mais il conçoit que ce service ait besoin d'un "accompagnement financier" pour son démarrage.
L'occasion était donnée de poursuivre les réflexions entamées ces derniers mois et gravées dans le marbre en juin dernier avec la signature d'accords bilatéraux lors de la visite d'Aziz Rabbah, le ministre des Transports marocain, à Marseille en août. "Notre visite sur le port de Tanger-Med a renforcé en nous le sentiment qu'il est nécessaire d'ouvrir une nouvelle ligne ro-ro sur Marseille", a rappelé Hervé Balladur. Le président de VMF a souligné que les discussions avec l'armateur italien Med Cross Lines et les transporteurs routiers se pousuivent. Mais il conçoit que ce service ait besoin d'un "accompagnement financier" pour son démarrage.
"Les opportunités de la filière automobile"
Autour des mêmes thèmes
En outre, une rencontre avec la direction de l'usine tangéroise du constructeur Renault a mis en évidence la nécessité de répondre au développement de la filière automobile pour les véhicules (une ligne hebdomadaire a vu le jour en avril 2014 pour traiter le trafic Dacia) mais également pour le trafic de pièces détachées. "Nous avons travaillé sur la nécessité de passer par Fos. Mais ce qui nous pénalise, c'est la desserte maritime sur ce secteur, tant sur le plan du ro-ro, que du conteneur, sans parler du conventionnel".
Après Tanger, la délégation s'est rendue à Casablanca où elle a été reçue par l'Association marocaine des exportateurs (Asmex). La filière fruits et légumes et le conteneur ont de nouveau figuré au menu.
Conteneur : "Il y a encore du chemin à parcourir"
Hervé Balladur a souligné que, sur un trafic global marocain de 3,5 millions d'EVP, le port de Marseille ne capte pour l'heure que 17.000 EVP par an. "Il y a encore du chemin à parcourir", espère-t-il. À l'occasion de cette mission, a de nouveau été évoqué le projet de création à Marseille-Fos d'une plateforme de fruits et légumes qui était inclus dans les accords signés dans la cité phocéenne au cours de l'été. Tirant le bilan de cette opération, le président de VMF estime : "Le port de Marseille-Fos garde un déficit en matière communication à l'étranger car on nous parle encore souvent de fiabilité". Il souligne pourtant que la présence systématique de dockers dans le cadre de ces missions promotionnelles auraient déjà dû apporter la preuve que la page des conflits sociaux est tournée depuis longtemps.