
Vinci a inauguré le 16 mars 2016 les extensions des aéroports de Phnom Penh et Siem Reap, au Cambodge © Vinci
Avec 8 % du capital d'Aéroports de Paris (ADP), Vinci est "un actionnaire de long terme" du groupe aéroportuaire, a affirmé mardi 19 avril le PDG, Xavier Huillard, lors de l'assemblée générale du géant du BTP et des concessions. Toutefois "augmenter cette participation n'est pas du tout à l'ordre du jour", a-t-il poursuivi, précisant que "l'État souhaite rester un peu au-delà de 50 %" (il détient actuellement 50,63 % d'ADP, NDLR). "Si tout cela changeait, nous envisagerions de regarder, mais ce n'est pas à l'ordre du jour et je ne vois pas les choses bouger à l'horizon des dix-huit mois qui viennent", a déclaré le PDG.
Tantôt en solo, tantôt allié
À l'heure actuelle, Vinci et ADP "développent des synergies", a expliqué Xavier Huillard, mais le groupe de BTP et concessions, qui s'est fortement développé ces dernières années dans la gestion d'aéroports, n'exclut pas de "nouer d'autres partenariats dans le monde", a-t-il prévenu. "Les opportunités sont si nombreuses qu'il y a de la place pour tous les cas de figure" a dit Xavier Huillard, estimant que chacun des partenaires peut intervenir tantôt en solo, tantôt allié à l'autre, "au cas par cas, lorsque cela fait sens".
Ainsi, en Iran, Vinci a signé fin janvier un protocole d'accord pour développer les aéroports de Mashhad et d'Ispahan, tandis que Bouygues Construction et ADP se sont alliés pour réaliser une extension de l'aéroport de Téhéran. En France, Vinci est candidat à la privatisation partielle des aéroports de Nice et de Lyon, tandis qu'Aéroports de Paris (ADP) a fait connaître son intérêt pour Nice. Le choix des acquéreurs, en vue de la cession des 60 % détenus par l'État dans les deux infrastructures, devrait intervenir cet été.
Tantôt en solo, tantôt allié
À l'heure actuelle, Vinci et ADP "développent des synergies", a expliqué Xavier Huillard, mais le groupe de BTP et concessions, qui s'est fortement développé ces dernières années dans la gestion d'aéroports, n'exclut pas de "nouer d'autres partenariats dans le monde", a-t-il prévenu. "Les opportunités sont si nombreuses qu'il y a de la place pour tous les cas de figure" a dit Xavier Huillard, estimant que chacun des partenaires peut intervenir tantôt en solo, tantôt allié à l'autre, "au cas par cas, lorsque cela fait sens".
Ainsi, en Iran, Vinci a signé fin janvier un protocole d'accord pour développer les aéroports de Mashhad et d'Ispahan, tandis que Bouygues Construction et ADP se sont alliés pour réaliser une extension de l'aéroport de Téhéran. En France, Vinci est candidat à la privatisation partielle des aéroports de Nice et de Lyon, tandis qu'Aéroports de Paris (ADP) a fait connaître son intérêt pour Nice. Le choix des acquéreurs, en vue de la cession des 60 % détenus par l'État dans les deux infrastructures, devrait intervenir cet été.