Le vraquier "I Maria" a quitté le jeudi 18 août le port de Tchornomorsk en Ukraine, avec un lot de maïs à bord. Il s'agit, selon le décompte des autorités ukrainiennes, du 25e navire de céréales quittant le pays.
Les exportations de céréales d'Ukraine, un des principaux producteurs et exportateurs au monde, ont été bloquées pendant plusieurs mois en raison de l'invasion russe, faisant craindre une crise alimentaire mondiale. En juillet, un accord signé par la Russie et l'Ukraine, et validé par les Nations Unies et la Turquie, a permis la reprise des exportations.
Les navires doivent emprunter un couloir sécurisé pour circuler en mer Noire puis être inspectés par le Centre de coordination conjointe (CCC) avant d'être autorisés à franchir le détroit du Bosphore.
Un "corridor céréalier" sécurisé
Le "Razoni", premier vraquier à quitter l'Ukraine dans le cadre de cet accord, avait pris la mer le 1er août. Il a fallu cinq jours pour qu'un second navire parte mais le rythme de départ des bateaux a depuis accéléré. Le 18 août, un 25e navire chargé de céréales a pris la mer en Ukraine, un signe que ce "corridor sécurisé" semble fonctionner.
"Le vraquier "I Maria" est parti du port de Tchornomorsk, 33.000 tonnes de maïs étaient chargées à bord. Le navire est en route pour l'Afrique du Nord, il arrivera en Égypte dans quelques jours", ont indiqué les autorités portuaires ukrainiennes. "Plus de 600.000 tonnes de produits agricoles ukrainiens ont transité par le "corridor céréalier" (...). Vingt-cinq navires transportant des produits ukrainiens ont quitté les ports d'Odessa, de Pivdenny et de Tchornomorsk", ont-elles ajouté.
Le 16 août, le premier navire humanitaire affrété par l'ONU pour transporter des céréales ukrainiennes avait quitté le port de Pivdenny avec 23.000 tonnes de blé. Il doit être débarqué à Djibouti puis livré en Éthiopie, en proie à la sécheresse et dont la région rebelle du Tigré traverse actuellement "la pire catastrophe (humanitaire) dans le monde", selon Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS.
Les navires doivent emprunter un couloir sécurisé pour circuler en mer Noire puis être inspectés par le Centre de coordination conjointe (CCC) avant d'être autorisés à franchir le détroit du Bosphore.
Un "corridor céréalier" sécurisé
Le "Razoni", premier vraquier à quitter l'Ukraine dans le cadre de cet accord, avait pris la mer le 1er août. Il a fallu cinq jours pour qu'un second navire parte mais le rythme de départ des bateaux a depuis accéléré. Le 18 août, un 25e navire chargé de céréales a pris la mer en Ukraine, un signe que ce "corridor sécurisé" semble fonctionner.
"Le vraquier "I Maria" est parti du port de Tchornomorsk, 33.000 tonnes de maïs étaient chargées à bord. Le navire est en route pour l'Afrique du Nord, il arrivera en Égypte dans quelques jours", ont indiqué les autorités portuaires ukrainiennes. "Plus de 600.000 tonnes de produits agricoles ukrainiens ont transité par le "corridor céréalier" (...). Vingt-cinq navires transportant des produits ukrainiens ont quitté les ports d'Odessa, de Pivdenny et de Tchornomorsk", ont-elles ajouté.
Le 16 août, le premier navire humanitaire affrété par l'ONU pour transporter des céréales ukrainiennes avait quitté le port de Pivdenny avec 23.000 tonnes de blé. Il doit être débarqué à Djibouti puis livré en Éthiopie, en proie à la sécheresse et dont la région rebelle du Tigré traverse actuellement "la pire catastrophe (humanitaire) dans le monde", selon Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS.
