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Antonis Samaras est en Chine du 15 au 19 mai pour vendre le produit Grèce. Le Premier ministre grec espère avec cette visite à Pékin attirer les investissements et promouvoir les produits grecs à l'exportation. D'après le secrétaire d'État au développement, Notis Mitarachi, cette visite signe un "nouveau chapitre" dans les relations entre les deux pays. "Il y a un intérêt particulier de la Chine dans les infrastructures, les ports et les aéroports", a-t-il confirmé. Antonis Samaras sera d'ailleurs accompagné du dirigeant du Fonds de privatisation grec (Taiped), chargé de trouver des investisseurs pour une bonne partie des ports et aéroports du pays.
Depuis 2008, la Chine, via Cosco, est déjà le principal acteur du port du Pirée, grâce à une concession de trente-cinq ans sur deux terminaux de marchandises, où le géant du fret maritime souhaite développer ses activités. Selon une étude citée par le quotidien "Kathimerini", le transit de marchandises au Pirée a plus que triplé au cours des trois dernières années, alors qu'il a seulement augmenté de 20 % dans les autres ports méditerranéens. L'attrait du Pirée a été renforcé depuis la décision en mars du géant américain de l'informatique Hewlett Packard d'en faire son principal centre de distribution pour l'Europe du Sud-Est, via aussi le réseau ferroviaire du groupe grec Trainose, à la recherche d'investisseurs dans le cadre de sa privatisation annoncée.
En 2010, Wen Jiabao avait souligné devant le Parlement grec les relations étroites entre la Chine et les armateurs grecs, ces derniers ayant été parmi les premiers à briser l'embargo commercial qui frappait la Chine lors de la création de la République populaire de Chine. En retour, la Chine a soutenu l'industrie maritime grecque. Selon le quotidien "Naftemporiki", 10 % du nombre total de navires en construction en Chine en ce moment sont grecs, et 50 % des navires grecs en cours de construction sont fabriqués en Chine. En 2010, Pékin avait mis à disposition une ligne de crédit de 5 milliards d'euros pour les armateurs grecs, lors de la visite de Wen Jiabao.
En outre, la Chine est déjà, et de loin, le principal acheteur de marbre grec dans le monde. L'ambassadeur de Chine en Grèce, Du Qiwen, a indiqué que la collaboration avec Cosco permettait de parier sur des perspectives prometteuses en matière d'exportations d'huile d'olive, de vin, de fourrure et de marbres grecs vers la Chine. Avec 377.400 tonnes de marbre acheté en 2011 à la Grèce, la Chine a déjà absorbé à elle toute seule 45,4 % des exportations de marbre grec de cette année, une hausse de 25,8 % sur 2010, selon l'organisme professionnel du marbre en Grèce.
Depuis 2008, la Chine, via Cosco, est déjà le principal acteur du port du Pirée, grâce à une concession de trente-cinq ans sur deux terminaux de marchandises, où le géant du fret maritime souhaite développer ses activités. Selon une étude citée par le quotidien "Kathimerini", le transit de marchandises au Pirée a plus que triplé au cours des trois dernières années, alors qu'il a seulement augmenté de 20 % dans les autres ports méditerranéens. L'attrait du Pirée a été renforcé depuis la décision en mars du géant américain de l'informatique Hewlett Packard d'en faire son principal centre de distribution pour l'Europe du Sud-Est, via aussi le réseau ferroviaire du groupe grec Trainose, à la recherche d'investisseurs dans le cadre de sa privatisation annoncée.
En 2010, Wen Jiabao avait souligné devant le Parlement grec les relations étroites entre la Chine et les armateurs grecs, ces derniers ayant été parmi les premiers à briser l'embargo commercial qui frappait la Chine lors de la création de la République populaire de Chine. En retour, la Chine a soutenu l'industrie maritime grecque. Selon le quotidien "Naftemporiki", 10 % du nombre total de navires en construction en Chine en ce moment sont grecs, et 50 % des navires grecs en cours de construction sont fabriqués en Chine. En 2010, Pékin avait mis à disposition une ligne de crédit de 5 milliards d'euros pour les armateurs grecs, lors de la visite de Wen Jiabao.
En outre, la Chine est déjà, et de loin, le principal acheteur de marbre grec dans le monde. L'ambassadeur de Chine en Grèce, Du Qiwen, a indiqué que la collaboration avec Cosco permettait de parier sur des perspectives prometteuses en matière d'exportations d'huile d'olive, de vin, de fourrure et de marbres grecs vers la Chine. Avec 377.400 tonnes de marbre acheté en 2011 à la Grèce, la Chine a déjà absorbé à elle toute seule 45,4 % des exportations de marbre grec de cette année, une hausse de 25,8 % sur 2010, selon l'organisme professionnel du marbre en Grèce.