La marque de véhicules utilitaires du géant automobile européen Volkswagen est parvenue à tirer son épingle du jeu en Europe sur les huit premiers mois de l'année mais convoite d'autres marchés.
Volkswagen Utilitaires a vu ses ventes croître de 5,6 % à 362.200 unités sur un an entre janvier et août, et ce alors que le marché des voitures de livraison, fourgons et camionnettes a reculé sur les sept premiers mois de l'année, s'est réjoui le porte-parole de la marque, Eckhard Scholz, lors du salon international des véhicules utilitaires IAA à Hanovre. "Nous progressons malgré la volatilité des marchés en Europe de l'Ouest", où la marque est très ancrée, a commenté M. Scholz. La croissance dans cette région (+ 2 % à 189.000 unités) y est néanmoins très limitée au regard de celle observée en Europe de l'Est (+ 27,8 %) ou en Asie-Pacifique (+ 64 %), où les volumes sont moins importants. Son deuxième pilier, l'Amérique latine, montre également des signes d'essoufflement, avec 96.100 unités vendues entre janvier et août (+ 2,7 %). La marque entend à l'avenir ne pas rester concentrée sur ces deux grands marchés et opter davantage pour une "croissance mondiale", a commenté M. Scholz. VW Utilitaires regarde avec grand intérêt la Chine et les États-Unis, a-t-il ajouté.
Interrogé sur Navistar, M. Scholz a refusé de s'exprimer. Selon la presse, le groupe Volkswagen, qui entend forger un géant mondial des poids lourds avec ses propres camions VW et ses marques Man et Scania, serait intéressé pour reprendre le constructeur américain en difficulté. Le nouveau directeur de la branche camions de Man a lui répété qu'il n'envisageait pas d'acquisition pour l'instant, privilégiant une croissance organique. Le constructeur munichois s'attend à une baisse du marché européen cette année entre 5 et 10 %, un repli dont il fait déjà les frais. Sur les huit premiers mois de l'année, Man a vendu entre 90.000 et 100.000 camions et bus, a déclaré son directeur des ventes, Frank Hiller. Cela représente "un léger recul" par rapport à la même période de 2011, a précisé un porte-parole. Après des résultats en forte baisse au premier semestre, Man avait fait savoir en juillet qu'il allait réduire l'allure, gelant les embauches dans sa division camions et bus et réduisant sa production.
Interrogé sur Navistar, M. Scholz a refusé de s'exprimer. Selon la presse, le groupe Volkswagen, qui entend forger un géant mondial des poids lourds avec ses propres camions VW et ses marques Man et Scania, serait intéressé pour reprendre le constructeur américain en difficulté. Le nouveau directeur de la branche camions de Man a lui répété qu'il n'envisageait pas d'acquisition pour l'instant, privilégiant une croissance organique. Le constructeur munichois s'attend à une baisse du marché européen cette année entre 5 et 10 %, un repli dont il fait déjà les frais. Sur les huit premiers mois de l'année, Man a vendu entre 90.000 et 100.000 camions et bus, a déclaré son directeur des ventes, Frank Hiller. Cela représente "un léger recul" par rapport à la même période de 2011, a précisé un porte-parole. Après des résultats en forte baisse au premier semestre, Man avait fait savoir en juillet qu'il allait réduire l'allure, gelant les embauches dans sa division camions et bus et réduisant sa production.
